DÉCRYPTAGE – Depuis plus d’un an, les pays baltes, la Pologne, la Norvège et la Finlande travaillent sur un programme de défense et de surveillance de leurs frontières à l’aide d’engins sans pilote. Un projet ambitieux mais qui a ses limites.

La récente incursion de drones russes en territoire polonais va-t-elle servir d’électrochoc ? Les 19 projectiles qui ont violé l’espace aérien de l’Otan mercredi 10 septembre ont en tout cas fait resurgir un concept régulièrement évoqué depuis plus d’un an : celui d’un «mur de drones», érigé sur le flanc Est de l’Europe aux frontières avec la Russie. Cette fois, il est poussé par Ursula von der Leyen en personne : «Nous devons répondre à l’appel de nos amis baltes et construire un mur de drones», a martelé la présidente de la Commission européenne lors de son discours sur l’état de l’Union. «Le flanc oriental de l’Europe assure la sécurité de l’Europe. De la mer Baltique à la mer Noire. C’est pourquoi nous devons investir pour le soutenir par le biais d’une surveillance de l’espace en temps réel», a-t-elle développé.

Derrière ce terme aussi accrocheur qu’évasif, un véritable projet est à l’œuvre depuis plusieurs mois, pour défendre et surveiller les plus de 3000 km de frontières…

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Le Figaro

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