par Business AM
publié le samedi 13 septembre 2025 à 21:45 •
3 min de lecture
Principaux renseignements
- La Nouvelle-Zélande s’est jointe à d’autres pays pour abaisser le plafond des prix du pétrole brut russe à 47,6 dollars (40,5 euros) le baril afin de limiter les revenus de la Russie pour sa campagne militaire.
- Les sanctions élargies visent 19 personnes et entités impliquées dans le développement d’armes chimiques et la diffusion de désinformation, ainsi que 19 navires liés.
- Ces actions coordonnées au niveau mondial visent à perturber les opérations clandestines qui soutiennent l’agression russe en Ukraine et à faire pression sur la Russie pour qu’elle change de cap.
La Nouvelle-Zélande a rejoint une coalition de pays, dont le Canada, le Royaume-Uni et l’Union européenne, pour renforcer les mesures contre les actions de la Russie en Ukraine. L’un des éléments clés de cette stratégie est l’abaissement du plafond du prix du pétrole brut russe, de 60 dollars (51 euros) à 47,6 dollars (40,5 euros) le baril. Cette mesure vise à réduire considérablement les revenus de la Russie, essentiels au financement de sa campagne militaire actuelle.
En plus de cibler les revenus pétroliers, la Nouvelle-Zélande a élargi son régime de sanctions à l’encontre de 19 personnes et entités associées à la Russie. Ces sanctions visent spécifiquement les personnes impliquées dans la mise au point et l’utilisation d’armes chimiques, ainsi que celles responsables de la diffusion de campagnes de désinformation. En outre, 19 navires liés à ces entités ont été sanctionnés.
Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Winston Peters, a souligné que les nouvelles sanctions visent également à perturber les opérations clandestines soutenant les facilitateurs de pays tiers en Corée du Nord et en Iran. Cette réponse mondiale coordonnée souligne la pression internationale croissante exercée sur la Russie pour qu’elle mette fin à son agression en Ukraine. (fc)
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