La Grande-Bretagne a annoncé le 12 septembre l’introduction de nouvelles sanctions contre la flotte fantôme russe, et contre des personnes physiques et morales.
Ces sanctions ont été annoncées sur le site web du gouvernement britannique, rapporte Ukrinform.
Il est à noter que ces mesures sont prises dans le contexte des « frappes aériennes russes qui ont violé l’espace aérien de l’OTAN en Pologne et endommagé le bâtiment du Cabinet des ministres à Kyiv ».
Les nouvelles sanctions visent notamment 70 navires de la flotte fantôme russe. Il est à noter que le Royaume-Uni sanctionne actuellement plus de pétroliers que tout autre pays.
D’autres restrictions visent 30 personnes physiques et morales qui soutiennent la machine de guerre russe : elles fournissent des composants électroniques, des produits chimiques et des explosifs utilisés pour la fabrication de missiles et d’autres systèmes d’armes. Il s’agit notamment d’entreprises qui ont fourni des équipements électroniques essentiels à l’armée de Poutine, comme la société chinoise Shenzhen Blue Hat International Trade Co., Ltd. et ses deux copropriétaires russes, Elena et Alexey Malitsky, et la société turque Mastel Makina Ithalat Ihracat Limited Sirketi et son PDG, l’Azerbaïdjanais Şanlik Şoukourov. L’étude souligne que ces équipements électroniques sont largement utilisés dans les armes russes, notamment les missiles et drones Iskander et Kh-101.
« Le nombre de drones et de missiles russes lancés contre l’Ukraine – 6 500 rien qu’en juillet – est désormais dix fois supérieur à celui de l’année dernière. Les 100 sanctions accentuent encore la pression économique sur la Russie, tandis que Poutine poursuit sa guerre, terrorisant les Ukrainiens avec des missiles et des drones et tuant des civils », a déclaré le gouvernement britannique.
La ministre des Affaires étrangères, Yvette Cooper, a déclaré que son pays ne resterait pas les bras croisés face à la poursuite par Poutine de son invasion barbare de l’Ukraine.
« Ces sanctions constituent la prochaine étape des efforts déployés par le Royaume-Uni pour accroître la pression économique, parallèlement à notre soutien en matière de sécurité et à notre collaboration avec la Coalition des volontaires », a-t-elle ajouté.
Pour rappel, la nouvelle ministre britannique des Affaires étrangères, Yvette Cooper, est arrivée à Kyiv le vendredi 12 septembre.