lobbying – Ursula von der Leyen réunit ce vendredi les dirigeants de l’industrie automobile pour échanger avec eux sur l’avenir du secteur

L’UE doit-elle freiner sur le passage au tout-électrique d’ici 2035, ou confirmer sa feuille de route ? La question se pose alors que la présidente de la Commission Ursula von der Leyen réunit vendredi les dirigeants de l’industrie automobile. Objectif ? Echanger sur l’avenir d’un secteur qui appelle à revoir ce totem environnemental.

« La réglementation est trop rigide », et « nous devons être plus pragmatiques », résume Sigrid de Vries, directrice générale de l’Association européenne des constructeurs automobiles, organisation qui défend les intérêts d’un secteur pesant 13 millions d’emplois directs et indirects, et produisant 7 % du PIB européen.

« Dialogue stratégique »

Ce sera la troisième réunion à Bruxelles depuis le lancement en début d’année par l’exécutif européen du « dialogue stratégique » avec l’industrie automobile, pour l’aider à s’adapter aux défis simultanés de l’électrification, de la concurrence et des tensions commerciales.

Signe que l’UE est à l’écoute de leurs difficultés, les constructeurs avaient déjà obtenu le report d’une norme d’émissions de CO2. Mais ils se concentrent désormais sur la mesure phare de la Commission, l’interdiction dans l’UE à partir de 2035 de la vente de voitures neuves et des véhicules utilitaires légers à essence ou diesel, hybrides compris.

Un emblème des ambitieuses mesures du Pacte vert européen (Green Deal), qui avait été acté en mars 2023 malgré les réticences allemandes.

« Flexibilités »

Cette mesure est de plus en plus co(…)

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