Voici une sélection, ce 13 septembre 2025, des derniers
propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans
l’Union européenne.
► Institutions européennes
● Commission européenne (commissaires centristes)
[Nota: les propos tenus par les commissaires européens français sont à lire
dans Propos centristes France]
Kaja Kallas (vice-présidente, haute
représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité)
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine] Nous venons
d’étendre nos sanctions à la Russie.
En même temps, nous finalisons les travaux sur le 19ème paquet – examiner des
restrictions supplémentaires sur les ventes de pétrole russe, les pétroliers
fantômes et les banques.
Nous continuerons à étouffer l’argent pour la guerre de Poutine.
> [Déclaration au nom de l’UE sur la violation non
provoquée de l’espace aérien de l’UE par la Russie]
Nous condamnons avec la plus grande fermeté la violation intentionnelle de
l’espace aérien d’un État membre de l’UE par des drones russes, qui a eu lieu
le 10 septembre. Cet acte agressif et imprudent fait partie d’une escalade
sérieuse de la part de la Russie. Il menace la sécurité des citoyens de l’UE,
la stabilité régionale et la paix internationale.
Cette grave violation de l’espace aérien européen ne fait que renforcer notre
détermination à soutenir l’Ukraine et son peuple dans leur défense contre la
Russie et leur quête d’une paix globale, juste et durable.
C’est la dernière d’une série de violations de l’espace aérien souverain des
États membres de l’UE qui se sont produites depuis 2022.
Nous augmenterons encore le coût pour Moscou en intensifiant considérablement
les sanctions contre la Russie et ses facilitateurs. Nous travaillerons
également avec nos partenaires internationaux pour faire pression sur la Russie
afin qu’elle mette fin à cette guerre.
Nous exprimons notre entière solidarité avec la Pologne et continuons à offrir
le soutien dont la Pologne a besoin pour protéger sa frontière orientale. Nous
sommes en contact étroit constant avec les autorités polonaises.
> Notre collègue de la délégation de l’UE à Minsk vient
d’être libéré de détention en Biélorussie.
C’est un grand soulagement. Je partage la joie de sa famille et de ses amis.
Je tiens à remercier nos partenaires américains pour leurs efforts et leur
engagement à faciliter sa libération.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
La guerre de la Russie s’intensifie, elle ne se termine pas.
Nous devons augmenter le coût pour Moscou, renforcer le soutien à l’Ukraine et
investir dans la défense de l’Europe.
L’UE joue un rôle majeur et nous soutiendrons des initiatives comme la ligne de
défense du Bouclier frontalier oriental.
> L’accord-cadre d’aujourd’hui pour la reprise des
inspections des installations nucléaires iraniennes pourrait marquer une étape
cruciale pour la diplomatie nucléaire, à condition qu’il y ait une mise en
œuvre rapide par l’Iran. Je remercie l’Égypte d’avoir facilité le processus.
> [Crise de Gaza] L’Europe est l’acteur le plus actif
pour Gaza dans le monde.
Nous sommes le plus grand donateur humanitaire et un partisan constant de la
solution à deux États.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
La Russie n’a pas brisé la détermination de l’Ukraine. Cela ne brise pas le
nôtre non plus. Nous avons maintenant atteint 80 % de notre objectif de
2 millions de munitions. Nous visons 100 % d’ici octobre.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
Chaque attaque russe est un choix délibéré et un message : la Russie ne
veut pas la paix.
Les frappes d’aujourd’hui, y compris sur un bâtiment gouvernemental à Kiev,
font partie d’une escalade évidente.
Nous continuerons à soutenir l’industrie de défense de l’Ukraine et à renforcer
les sanctions contre Moscou.
Michael McGrath
(commissaire à la démocratie, à la justice et à l’état de droit)
> La compétitivité de l’Europe
est cruciale. La présidente von der Leyen a mentionné lors de son discours sur
l’Union que le 28e régime fera une réelle différence, ouvrant la voie à une
simplification pour les entreprises européennes.
Le 28e régime aidera les entreprises à s’installer et à opérer dans toute l’UE.
Nos valeurs démocratiques sont au cœur de l’UE. L’État de droit garantit notre
liberté.
Un cycle annuel intégré de l’état de droit avec des jalons clairs garantira que
les problèmes sont détectés à un stade précoce.
Le respect de l’Etat de droit est un impératif pour les fonds européens,
maintenant et à l’avenir.
La désinformation divise nos sociétés.
Avec l’EU Democracy Shield, nous renforçons notre capacité à prédire, détecter
et contrer cela.
Le nouveau Centre européen pour la résilience démocratique réunira des experts
de tous les États membres et voisins de l’UE afin de défendre ensemble la
démocratie.
La désinformation est une menace sérieuse pour la démocratie. Nous devons agir
pour la protéger.
Le nouveau programme de l’UE pour la résilience des médias soutiendra le
journalisme indépendant et renforcera l’éducation aux médias, car des médias
libres et pluralistes sont essentiels à une démocratie saine.
> Il n’y a pas de
véritable démocratie sans médias libres, indépendants et pluralistes. Les
journalistes devraient être protégés contre les pressions et menaces indues
pour préserver leur indépendance.
> Le secteur du
tourisme de l’UE alimente 3,5 millions d’entreprises et jusqu’à 10 %
du PIB européen. Pour mieux protéger les consommateurs et soutenir les
entreprises, nous révisons la directive sur les voyages à forfait – modernisant
les règles afin de renforcer la protection des consommateurs et d’améliorer la
compétitivité.
> La gestion
efficace des fonds de l’UE dépend d’un État de droit fort – ancré dans des
institutions indépendantes, la responsabilité et la confiance du public. C’est
pourquoi nous surveillons rigoureusement l’utilisation des fonds – pour
protéger les finances de l’UE et respecter notre devoir moral envers les
citoyens et les contribuables.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
Nous restons fermes dans notre ferme
soutien à l’Ukraine. La guerre doit se terminer maintenant. Il n’y a qu’un seul
résultat : une paix juste et durable pour l’Ukraine. Parce que la liberté
de l’Ukraine est la liberté de l’Europe. C’est pourquoi nous avons besoin de
plus de sanctions.
> Vers la plus
grande zone du monde pour des flux de données sûrs. Nous avons proposé un
projet de décision d’adéquation avec le Brésil.
Plus grande zone pour les flux de données libres et sûrs dans le monde.
Confiance et normes de protection élevées. 670 millions de consommateurs
en bénéficient.
> Le Brésil a mis
en place un cadre solide pour la protection de la vie privée et des données
personnelles, fermement ancré dans la protection des droits fondamentaux. Le
renforcement des partenariats avec les pays qui respectent les normes les plus
élevées en matière de protection des données est à la fois naturel et
essentiel. Les décisions d’adéquation mutuelle représentent une étape
essentielle dans cette direction. Lorsque les données personnelles sont
protégées, il en va de même pour les droits des consommateurs—garantir aux
individus le contrôle, la transparence et la sécurité dans leurs interactions
avec les entreprises et les services.
Hadja Lahbib
(commissaire à l’égalité et à la gestion des crises)
> [Crise de Gaza] Pour mettre
véritablement fin à la crise humanitaire, nous devons traiter les causes
profondes. Une paix juste et durable dépend d’une solution politique et de
concrétiser la solution à deux États.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
L’hiver apporte de nouvelles
difficultés pour des millions d’Ukrainiens qui souffrent déjà des conséquences
de la guerre russe. Avec ces
40 millions d’euros supplémentaires, l’UE réaffirme son engagement envers
le peuple ukrainien – avec solidarité, humanité et détermination.
> Un massacre
lors d’un enterrement : plus de 70 personnes ont été tuées dans l’est de
la RDC par les Forces démocratiques alliées liées à l’Etat islamique. Le
conflit dans la région du Nord-Kivu est devenu un foyer de violence généralisée
contre la population civile. Ces meurtres aveugles doivent cesser.
> Lors du
discours sur l’état de l’Union d’aujourd’hui, von der Leyen a honoré le
lieutenant Nikolaos Paisios, qui a dirigé 20 rangers grecs pour lutter contre
des incendies dévastateurs dans les Asturies, en Espagne. Pendant 5 jours, ils
sont restés côte à côte avec des équipages espagnols et ont sauvé un village.
De véritables héros européens.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
Team Europe continue de soutenir l’Ukraine.
À ce jour, l’UE et les États membres ont mobilisé 4,2 milliards d’euros
d’aide humanitaire.
À l’approche de l’hiver, les risques pour les populations vulnérables
augmentent. La Commission européenne a alloué une aide supplémentaire de
40 millions d’euros.
Il s’agit de l’opération la plus vaste et la plus complexe jamais menée dans le
cadre du mécanisme de protection civile de l’Union – plus de 156000 tonnes
d’aide ont été livrées, y compris de l’énergie, des équipements de déminage,
des abris, des NRBC et des fournitures médicales.
Profondément ému par le courage de Sasha & Liudmyla, un rappel puissant de
la lutte incessante de l’Ukraine pour la liberté et l’espoir. Aucun enfant ne
devrait être un outil de guerre. Chaque enfant mérite d’être avec sa famille.
C’est pourquoi von der Leyen convoquera le Sommet sur le retour des enfants
ukrainiens.
> L’Europe doit
également prendre les devants en matière de santé mondiale. Bien que nous ne
soyons pas à l’abri de nouvelles crises, la Commission européenne lancera une
nouvelle initiative mondiale pour la résilience sanitaire afin de mieux nous
préparer et réagir. Le monde regarde l’Europe. Et l’Europe est prête à diriger.
> 2025 a été la
pire année jamais enregistrée pour les incendies de forêt en Europe. C’est
pourquoi nous devons de toute urgence intensifier nos efforts en matière de
résilience climatique, d’adaptation et de solutions basées sur la nature.
Mais nous devons également nous doter des outils pour répondre efficacement.
Nous connaissons la différence que fait notre mécanisme de protection civile
sur le terrain. Cet été, 760 courageux Européens ont été déployés à travers le
continent, courant littéralement vers les flammes.
Je tiens à leur rendre hommage. Les pompiers, pilotes et équipes au sol.
Le changement climatique rend les étés plus chauds et plus dangereux.
La Commission européenne propose de créer un nouveau centre de lutte contre les
incendies basé à Chypre, qui pourrait également soutenir nos voisins régionaux.
Cela renforcera notre capacité collective à relever ces défis.
> [Crise de Gaza]
Les habitants de Gaza étouffent sous la famine et la désespoir.
La Commission européenne intensifie donc son action :
– Proposer des mesures commerciales avec une suspension partielle de l’accord
d’association UE-Israël
– Arrêter le soutien bilatéral à Israël
– Sanctionner les ministres extrémistes et les colons violents
Il est maintenant temps pour les autres de prendre également position et de
défendre le droit international humanitaire.
C’est le devoir de chacun.
> [Journée internationale pour protéger l’éducation contre les attaques]
Refuser à un enfant une éducation est une injustice et un crime contre notre
humanité commune. Aucun enfant ne devrait avoir à échanger une salle de classe
contre un abri, ou la joie d’apprendre par peur de la guerre. L’éducation est
un droit, et aujourd’hui ce droit est attaqué. Lorsque les salles de classe
sont détruites et que les enseignants sont tués, les enfants sont privés de
leur avenir et des sociétés entières perdent leurs chances de paix et de
prospérité.
De Gaza à l’Ukraine, du Soudan à tant d’autres conflits oubliés, des guerres et
des crises détruisent les écoles et privent les enfants de leur droit
d’apprendre en toute sécurité. Chaque attaque contre une école est une attaque
contre notre humanité commune.
L’Union européenne restera ferme. Nous défendons le droit de chaque enfant à
apprendre — un droit protégé par le droit international et réaffirmé dans la
résolution 2601 du Conseil de sécurité des Nations unies. Nous continuerons à
soutenir la Déclaration sur la sécurité dans les écoles et à travailler avec
des partenaires pour faire en sorte que ce soit plus que des mots sur le
papier.
L’éducation dans les situations d’urgence est une priorité de l’action
humanitaire européenne. Nous investissons dans des espaces d’apprentissage
sûrs, un soutien psychosocial et la protection des enfants en temps de guerre.
Dans le cadre de notre engagement à soutenir l’éducation dans des contextes
fragiles, l’UE a investi plus de 175 millions d’euros dans l’éducation en
situation d’urgence en 2024. Nous avons également consacré environ
160 millions d’euros à la protection des enfants, soit près de la moitié
de notre budget total pour la protection dans le cadre de l’aide humanitaire de
l’UE.
La sauvegarde de l’éducation ne concerne pas seulement les salles de classe ou
les manuels. Il s’agit de donner à chaque fille et garçon le droit à un avenir
plus sûr, plus juste et plus lumineux. L’Union européenne défendra toujours ce
droit, où et quand il sera menacé.
> [Crise de Gaza]
L’ordre de déplacement d’Israël oblige aujourd’hui toutes les personnes dans la
ville de Gaza à se déplacer vers le sud. Cela est inacceptable. Les
déplacements massifs au milieu de la destruction et des pénuries ne peuvent pas
se faire en toute sécurité ou avec dignité.
Tous les civils devraient être protégés en tout temps par le droit
international humanitaire.
> L’attentat
terroriste perpétré aujourd’hui à Jérusalem-Est est choquant. Mes pensées vont
aux familles des victimes et au peuple d’Israël.
La violence n’est jamais la réponse. Une solution politique est la seule voie à
suivre.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
Au moins trois personnes ont été tuées,
dont un enfant. Un bâtiment gouvernemental endommagé.
La Russie a lancé l’une de ses plus grandes frappes aériennes sur l’Ukraine
depuis le début de la guerre.
De tels crimes ne peuvent pas rester sans réponse. Le droit international doit
être respecté.
Marta Kos (commissaire à l’élargissement)
> [Discours sur le renforcement de la résilience de la Moldavie contre les
menaces hybrides russes et les interférences malveillantes]
Je viens de revenir d’un voyage de trois jours en Moldavie.
Je peux vous faire part de mon expérience directe : il n’est pas exagéré
de dire que, dans moins de trois semaines, la Moldavie aura des élections
législatives d’une importance historique.
Pour la future place du pays en Europe, et pour la sécurité à nos frontières
orientales.
Plus que jamais, l’Europe se tient aux côtés de la Moldavie.
Malgré la guerre en Ukraine voisine, et malgré la guerre hybride que mène la
Russie contre le pays, la Moldavie et son peuple ont fait preuve d’une
incroyable résilience.
Le pays progresse rapidement sur la voie de l’UE.
Il mérite tout notre soutien.
Le tout premier sommet UE-Moldavie à Chisinau en juillet a été un autre signe
de notre engagement profond et intense avec le pays. Il a réaffirmé notre
objectif commun de soutenir fermement la Moldavie sur le chemin de son adhésion
à l’UE. Les Moldaves veulent la sécurité, la prospérité. Ils veulent un système
de justice qui sert la justice, pas les oligarques, et qui met des politiciens
corrompus et des fonctionnaires derrière les barreaux. Le changement positif en
Moldavie est réel. Cela est visible pour quiconque visite régulièrement le
pays.
La sécurité de la Moldavie est inséparable de celle de l’Europe. À l’approche
des élections législatives du 28 septembre, nous pouvons clairement voir
la Russie intensifier ses attaques hybrides contre la démocratie et la
stabilité de la Moldavie avec des mensonges flagrants, une stratégie de
campagnes de désinformation, le financement illicite de mandataires politiques,
cyberattaques, chantage énergétique et achat de voix sans précédent. L’UE défendra
toujours le droit du peuple moldave de choisir ses représentants librement et
sans ingérence extérieure ni coercition. Nous répondons activement aux demandes
des autorités moldaves pour ajouter notre soutien à leurs efforts incessants
pour protéger l’intégrité des processus démocratiques que la Russie et ses
mandataires tentent constamment de saper.
Pour ce faire, nous mobilisons tous les instruments disponibles de soutien de
l’UE :
– En février, j’ai signé un paquet historique sur l’énergie qui expose une
stratégie pour séparer la Moldavie des approvisionnements énergétiques russes.
Il rendra la Moldavie entièrement indépendante en matière d’énergie d’ici 2027.
La mise en œuvre est actuellement en avance sur le calendrier.
– En mai, avec le soutien écrasant de cette Assemblée, j’ai signé le plan pour
la croissance : un paquet historique d’investissements et de réformes de
1,9 milliard d’euros. La semaine dernière, j’ai déjà annoncé le deuxième
décaissement, ce qui l’a porté à un total de près de 300 millions d’euros.
Ici aussi, la mise en œuvre des réformes est en avance sur le calendrier.
– La Moldavie a été le premier pays avec lequel l’UE a signé un partenariat de
sécurité et de défense en 2024. Il offre un cadre politique solide pour
renforcer notre coopération existante :
Nous fournissons un soutien ciblé pour renforcer la cybersécurité et lutter
contre les flux financiers illégaux, ainsi que contre la manipulation et
l’ingérence d’informations étrangères.
Dans le cadre de la facilité européenne pour la paix (EPF), nous avons alloué
197 millions d’euros au renforcement des forces armées moldaves, ce qui
fait de la Moldavie le deuxième bénéficiaire du soutien bilatéral EPF après
l’Ukraine.
En plus de ce soutien, les sanctions de l’UE contre ceux qui cherchent à
déstabiliser la Moldavie, en place depuis 2023, comprennent quatre séries
d’inscriptions, portant le total à 23 individus et 5 entités.
Nous sommes toujours prêts à fournir un soutien avec nos équipes de réponse
rapide hybride chaque fois que cela est jugé nécessaire par les autorités
moldaves pour renforcer leurs capacités. Nos experts apprennent également de ce
partenariat avec leurs homologues moldaves.
L’avenir de la Moldavie est dans l’UE.
Et nous faisons ce qu’il faut pour rapprocher le pays : accélérer les
avantages de l’adhésion à l’UE, intégrer son économie dans le marché unique et
améliorer la vie des citoyens moldaves.
La Moldavie a fait preuve de détermination et de résultats pour mener à bien
les réformes. En ce qui concerne le processus d’accession, le processus de
sélection bilatéral devrait se terminer plus tard ce mois-ci. La rapidité avec
laquelle il a été achevé témoigne de l’engagement de la Moldavie sur sa voie
vers l’UE. Pour notre part, nous sommes déterminés à faire avancer le processus
d’accession de la Moldova aussi rapidement que possible, sans compromettre la
qualité des réformes.
Nous sommes engagés envers l’avenir européen de la Moldavie. En mots. Et en
actions.
Il s’agit d’un investissement stratégique pour le pays, ses voisins et l’Union
européenne.
Le message du débat d’aujourd’hui devrait être fort et clair : la Moldavie
n’est pas seule. L’UE est fermement à ses côtés—maintenant, pour protéger
l’intégrité des élections, et sur la voie de l’adhésion complète à l’UE.
Je me réjouis donc vivement que le Parlement ait l’intention d’adopter une
résolution reconnaissant les défis auxquels la Moldavie est confrontée face aux
menaces hybrides et aux interférences malveillantes de la Russie. Nous
soutenons fermement votre ferme soutien à l’intégration de la Moldavie dans
l’UE et réaffirmons une fois de plus notre engagement à soutenir la Moldavie
sur cette voie.
L’UE et tous les États membres sont fortement unis derrière ces engagements.
Et si je peux ajouter. Les prochaines élections législatives sont un test pour
le peuple moldave afin de déterminer son avenir, mais aussi pour montrer à
l’Europe son engagement dans sa voie vers l’UE. Ne reculons pas devant la
réalité : sans un signal aussi clair, et un futur gouvernement et
parlement moldave fermement engagé sur sa voie européenne et son programme de
réforme, nous risquons de perdre les progrès réalisés ces dernières années. La Géorgie
se dresse comme un rappel brutal. Aucun progrès n’est à prendre pour acquis. Un
retournement ne peut jamais être une affaire habituelle.
> Dans son
discours sur l’état de l’Union, la présidente von der Leyen a rappelé que l’UE
est fondamentalement un projet de paix.
Accepter de nouveaux membres dans notre Union est crucial pour mener à bien ce
projet et pour une Europe libre et indépendante.
Un continent européen qui est « entier et en paix » vaut la peine de
se battre.
«La liberté de
l’Ukraine est la liberté de l’Europe.» (von der Leyen)
L’élargissement est la façon dont nous ancrons les valeurs et la sécurité. Avec
nos outils, notre détermination et notre financement, nous y parviendrons.
L’avenir de l’UE pour l’Ukraine est notre sécurité et notre destin communs.
Aujourd’hui, j’ai rencontré Sasha, l’un des 20 000 enfants kidnappés.
La Russie a essayé de lui enlever sa famille et son identité. Mais sa
grand-mère a déplacé des montagnes pour le faire revenir.
Son histoire m’a profondément touché. Je ferai tout ce que je peux pour aider à
réunir toutes les familles ukrainiennes.
L’adhésion à l’UE fondée sur le mérite est la base d’une Europe indépendante.
Comme l’a souligné la présidente von der Leyen dans son discours, accueillir
l’Ukraine, la Moldavie et les Balkans occidentaux dans notre UE rendra notre
continent plus sûr.
C’est pourquoi je travaille sans relâche pour l’unification de l’Europe.
« Une presse libre est l’épine dorsale de toute démocratie. » -(von
der Leyen)
C’est aussi une pierre angulaire du processus #EUEnlargement. Parce qu’un
manque de reporting indépendant, permet le recul et la corruption.
Happy a rencontré des journalistes ukrainiens pour discuter de leur rôle clé.
> [Discours sur
la vague de violence et l’usage continu de la force contre les manifestants en
Serbie]
La Commission se félicite de l’occasion qui lui est donnée d’organiser un
nouveau débat sur la situation en Serbie, qu’elle suit de très près depuis de
nombreux mois et avec une préoccupation croissante.
Après dix mois de manifestations, la société serbe se retrouve avec de
profondes divisions, des sentiments de haine et de frustration – et tout cela
se reflète dans les rues des villes serbes.
Nous nous attendons à ce que l’action de la police soit proportionnée et
respecte les droits fondamentaux, et nous espérons que ces cas feront l’objet
d’une enquête prioritaire.
Nous condamnons également tous les actes de haine, de vandalisme et de violence
et continuons à appeler toutes les parties à désamorcer la tension.
Le respect des droits et valeurs fondamentaux, y compris la liberté de réunion
pacifique, les médias et la liberté académique sont des éléments clés du
parcours européen de la Serbie et doivent être respectés par tous.
Cela implique également d’éviter toute forme de violence contre les
représentants du gouvernement ainsi que dans les locaux des partis comme moyen
de manifestations politiques.
La Commission a toujours souligné l’importance de respecter et de défendre de
manière proactive l’indépendance des institutions judiciaires, et nous
condamnons la violence ou les menaces contre les représentants du pouvoir
judiciaire, y compris le ministère public.
La liberté des médias est l’un des fondements essentiels d’une société
démocratique et un droit fondamental dans l’UE, et donc un élément crucial et
une condition préalable au processus d’adhésion de la Serbie à l’UE. Dans ce
contexte, l’influence politique et économique sur les médias en Serbie reste
une préoccupation majeure qui doit être prise en compte.
Nous attendons de la Serbie qu’elle crée un environnement favorable à la
liberté des médias et qu’elle veille à ce que la liberté d’expression puisse
être exercée sans entrave.
Nous appelons à la désescalade des tensions et aux autorités de permettre un
espace croissant pour que les journalistes puissent exprimer librement leur
voix. Les attaques auxquelles les journalistes ont été confrontés dans le
contexte des manifestations doivent cesser, y compris les cas signalés
d’implication de la police et les attaques verbales de hauts fonctionnaires.
Il est crucial que les journalistes puissent faire leur travail sans aucune
menace de violence, de harcèlement et d’intimidation pour s’assurer que les
citoyens ont accès à toutes les informations.
La Commission souligne également que la diffusion de la désinformation et le
discours politique hostile, y compris contre l’UE et ses citoyens, sont
contraires aux valeurs et aux normes de l’UE.
La Serbie est un pays candidat à l’UE. Nous voulons une Serbie véritablement
démocratique au sein de l’UE ; en tant que commissaire à l’élargissement, je
lui suis vraiment dévoué. Nous poursuivrons notre engagement constructif et
ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider la Serbie à progresser sur
la voie de l’adhésion. Mais pour que cela se produise, des mesures concrètes
sur les principes démocratiques et les réformes sont nécessaires.
La participation du président Vucic à des défilés militaires à Moscou et à
Pékin, accompagnés de déclarations critiques envers l’UE et de députés
respectueux (référence de la délégation de la partie verte) n’est pas ce qu’on
attend d’un pays candidat.
La sincérité de l’engagement de la Serbie dans la voie de l’UE et sa volonté
politique de mettre en œuvre de manière crédible les réformes requises doivent
être renforcées par la communication et des actions concrètes.
La Serbie doit intensifier ses efforts et surmonter la stagnation actuelle dans
la mise en œuvre des réformes fondamentales. Il est temps d’obtenir des
résultats concrets dans la lutte contre la corruption et le renforcement de
l’état de droit, y compris en ce qui concerne l’indépendance du pouvoir
judiciaire et la liberté des médias ainsi que les réformes électorales.
La Commission attend de la Serbie qu’elle crée un environnement favorable à la
société civile. Les voix indépendantes doivent être entendues et protégées.
Les intimidations et la pression sur la société civile ne sont pas notre façon
de fonctionner dans l’Union et ne doivent pas être tolérées.
Toutes ces étapes de réforme sont essentielles pour les progrès de la Serbie
sur sa voie européenne, et elles sont impératives pour sortir de l’impasse
politique actuelle et des divisions dans la société serbe.
L’histoire a prouvé que les changements démocratiques ne peuvent venir que de
l’intérieur d’un pays, par des processus démocratiques internes. Et c’est ce
que la Commission respecte et observe. Nous soutenons les recommandations du
BIDDH sur la législation électorale : en particulier l’audit des registres
électoraux. Cela améliorerait le climat politique et pourrait servir d’exemple
pour montrer que l’avancement est possible s’il y a la volonté et une approche
constructive de tous.
Une fois de plus, il est impératif que la Serbie crée les conditions d’un
dialogue renouvelé entre les parties prenantes dans l’ensemble du spectre
politique et de la société. À notre avis, cela devrait être basé sur un
consensus sociétal renouvelé sur les réformes clés.
Nous espérons voir des étapes vers le dialogue concernant l’élection du nouveau
conseil du régulateur des médias REM, et une conclusion réussie de cette
procédure dans les prochaines semaines. C’est l’un des engagements pour
l’ouverture du Cluster 3.
L’adhésion à l’UE est un projet de société pour tous et en même temps une
responsabilité commune de tous les partis politiques et autres parties
prenantes.
Nous continuerons à collaborer avec les autorités et toutes les parties
prenantes, les acteurs politiques et la société civile pour les encourager à
trouver un moyen de sortir de l’impasse politique actuelle et à mettre en place
un processus véritablement inclusif, pour le bénéfice de tous ses citoyens et
de toute la société serbe et la voie européenne et l’adhésion à l’UE dans le
futur.
> [Discours sur
le débat sur l’action de l’UE pour garantir des garanties de sécurité et une
paix juste pour l’Ukraine]
Permettez-moi tout d’abord d’exprimer ma plus profonde gratitude à cette
Assemblée pour son engagement résolu et son soutien continu envers l’Ukraine.
Votre voix ferme a été une source de force à Kyiv, un phare d’espoir que les
sacrifices de l’Ukraine ne soient pas vains. Permettez-moi de remercier tout
particulièrement M. Gahler, le rapporteur sur l’Ukraine, pour le travail qu’il
a accompli afin de faire avancer la position de cette Assemblée avec clarté et
conviction.
Aujourd’hui, alors que nous examinons les rapports sur l’élargissement de la
Commission pour 2023 et 2024, et alors que nous regardons vers le rapport 2025
déjà en préparation, nous devons nous rappeler ce qui est vraiment en jeu. Le
chemin de l’adhésion de l’Ukraine est une question de survie, de souveraineté
et de sécurité à long terme – non seulement pour l’Ukraine, mais pour l’Europe
dans son ensemble.
L’Ukraine a choisi cette voie librement et légitimement. C’est ce pour quoi les
Ukrainiens se battent jour après jour, nuit après nuit, sous attaque continue.
Leur choix est clair : un avenir ancré dans la paix, la stabilité et la
prospérité, un avenir au sein de la famille de l’UE. Mais ce n’est pas une voie
facile.
Alors que les combats violents se poursuivent, les attaques brutales russes
contre des cibles civiles ont été intensifiées. Dimanche, la Russie a attaqué
pour la première fois le bâtiment du Cabinet des ministres à Kiev, une attaque
directe contre un siège du gouvernement ukrainien. Cette attaque n’était pas un
accident. C’était un message.
La Russie ne veut pas la paix. La Russie craint les aspirations européennes de
l’Ukraine et rejette la démocratie. C’est pourquoi notre réponse doit être
résolue et unie.
Malgré cette guerre brutale, l’Ukraine a progressé régulièrement dans ses
réformes. L’évaluation de la Commission fait apparaître des progrès dans des
domaines clés tels que l’énergie, les douanes et la politique étrangère et de
sécurité. C’est une démonstration claire de détermination. Mais l’adhésion ne
consiste pas seulement à cocher des cases. Il s’agit de transformer un état et
une société pour garantir l’état de droit, la lutte contre la corruption,
l’indépendance des institutions et une démocratie qui fonctionne.
Cela nécessite l’ensemble de l’Ukraine : le gouvernement, la société
civile, les parties prenantes, et en particulier, la Rada – le Parlement
d’Ukraine. Nous avons vu en juillet à quel point le progrès peut être fragile.
Les tentatives visant à saper l’indépendance des organes de lutte contre la
corruption, NABU et SAPO, étaient profondément troublantes. Nous avons été très
clairs : de telles actions sont inacceptables. Ces institutions sont les
fondements mêmes de l’Ukraine que les Ukrainiens veulent construire –
transparente, responsable, européenne.
Le 31 juillet, l’Ukraine a corrigé son cap. Les principales garanties ont
été rétablies. D’autres mesures, y compris la nomination du Chef du Bureau de
la sécurité économique, ont été débloquées. Ce sont des étapes positives. Parce
que l’état de droit est une valeur clé de l’UE. Et cela exige la vigilance de
chaque acteur, pour le bien de l’avenir européen de l’Ukraine.
Dans ce contexte, la Commission estime que l’Ukraine a rempli les conditions
pour ouvrir le groupe 1, tandis que nous l’encourageons à poursuivre ses
travaux sur la mise en œuvre des feuilles de route et notamment du plan
d’action pour les minorités. En ce moment crucial, un signe fort de soutien est
plus que symbolique – c’est stratégique et mérité. J’appelle donc le Conseil à
décider de l’ouverture du Cluster 1 sans plus tarder. Sur le seul motif
légitime : les mérites de l’Ukraine.
Beaucoup a déjà été accompli – ensemble. Et ensemble, nous devons continuer.
L’adhésion de l’Ukraine à l’UE est la garantie la plus puissante de sa
sécurité. Chaque réforme consolidée, chaque cluster ouvert, chaque pas en avant
est un pas qui enferme plus fermement l’Ukraine dans notre maison européenne
commune. C’est aussi un signal pour Moscou : le destin européen de
l’Ukraine est irréversible.
Ne sous-estimons pas ce que cela signifie. Les Ukrainiens défendent non
seulement leur territoire mais aussi la liberté et la démocratie en Europe. Le
moins que nous puissions faire est d’allier leur courage à la détermination
politique.
Nous continuerons d’aider l’Ukraine à faire progresser les réformes, en
particulier dans le domaine de la primauté du droit. Et nous continuerons de
veiller à ce que le processus d’accession reste fondé sur le mérite, crédible
et prévisible. Et je compte sur cette Assemblée pour rester pleinement engagée
– encourager toutes les forces politiques en Ukraine à travailler de manière
constructive, et rappeler à tous les États membres que le temps des hésitations
est passé.
L’avenir de l’Ukraine est en Europe. Son peuple a choisi cette voie avec
courage, avec sacrifice et avec espoir. Maintenant, il nous appartient à tous –
d’être à la hauteur des circonstances, d’aider à rendre ce choix irréversible
et de faire en sorte qu’un jour prochain, l’Ukraine prenne la place qui lui
revient dans cette Chambre.
> Alors que nous
avons discuté de l’avenir européen de l’Ukraine au Parlement européen, la
Russie continue de prendre des vies civiles.
Aujourd’hui, plus de 20 personnes ont été tuées dans la file d’attente pour
leur pension.
L’escalade des grèves prouve que Moscou veut la guerre, pas la paix. Mais le
cours de l’Ukraine est fixé : adhésion à l’UE, liberté, Europe.
● Parlement européen
♦ Renew Europe (groupe centriste
et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
Billy Kelleher (premier vice-président)
> [Crise de Gaza] Annonce
importante par la présidente von der Leyen lors de son discours sur l’état de l’Union.
Changement significatif dans la manière dont l’UE travaillera avec
Israël :
– Sanctions contre les colons et les extrémistes
– Soutien bilatéral en attente
– Suspension partielle de l’accord UE-Israël.
Dan Barna
(vice-président)
> J’appelle fermement le Conseil à ouvrir les négociations d’adhésion
avec la Moldavie sur le groupe « fondamentaux ». Poutine orchestre des attaques
hybrides massives et des campagnes de désinformation en Moldavie, qui constitue
la dernière ligne de front pour la défense de l’Europe. Nous devons réagir en
conséquence, car le pays a déjà rempli toutes les conditions de mérite. En
outre, lors des futures négociations sur le CFP, la Moldavie doit bénéficier
d’un financement adéquat dans les lignes budgétaires de préadhésion.
J’examinerai attentivement les négociations avec la Commission sur la
proposition de ligne budgétaire «Europe dans le monde».
Irena Joveva
(vice-présidente)
> Fier de dire que les étudiants serbes qui luttent pour leur avenir
contre la répression violente de Vučić ont été nominés pour le Prix Sakharov
par Renew Europe. Leur courage contraste fortement avec l’inaction de l’UE. Ce
sont nos valeurs en jeu.
Barry Andrews (député)
> [Crise de Gaza] Le taux de mortalité civile à Gaza est de 83 %.
Plus de 50 000 enfants sont déjà morts ou blessés.
L’armée israélienne avait l’habitude de dire «Nous sommes tous parents, nous ne
tuons pas les enfants» mais cela ne semble plus les déranger.
C’est indéfendable.
Michal Kobosko (député)
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine] Il y a
quelques heures à peine, la Russie a violé à plusieurs reprises l’espace aérien
polonais et mis en danger la vie de citoyens de l’UE, ce qui est totalement
inacceptable. L’Europe doit être capable de se défendre contre l’agresseur.
Cela implique d’agir maintenant pour garantir une dissuasion européenne
crédible. La Russie ne respecte que la force, et ses provocations ne peuvent
donc rester sans réponse. Europe, réveillez-vous avant qu’il ne soit trop tard
!
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
Je suis heureux de constater que face à l’attaque des drones russes, les
parties qui se disputent souvent au quotidien – le Premier ministre et le
président – ont pu placer la sécurité de la Pologne avant l’animosité
politique. Cela montre que l’unité est possible dans les moments difficiles.
Malheureusement, il y a encore parmi nous ceux qui ne comprennent pas la menace
et jouent dans le bac à sable politique. Au Parlement européen, le groupe PfE ont
voté pour rejeter le rapport de situation 2023 de l’Ukraine–24 plutôt que de
soutenir sans équivoque les actions soutenant notre voisin de l’est à un moment
difficile. À son tour, l’Europe des nations souveraines ont déposé des
amendements qui, en pratique, défendent l’infrastructure du Nord Stream – qui a
renforcé l’influence russe au fil des ans, au lieu de protéger la sécurité de
l’Europe.
Il y a quelques jours, nous avons appris que 43,7 milliards d’euros du
programme SAFE seront versés à la Pologne – en fait, tous les États membres
contribueront à l’armement dont la Pologne sera le principal bénéficiaire. Ewa Zajaczkowska
[Confédération, extrême-droite] dans le débat sur le raid par drone n’a pas
critiqué Poutine, juste… le programme SAFE. Anna Brylka [Mouvement national,
extrême-droite], d’autre part, lors du débat sur la sécurité de la Pologne, parle
du Green Deal et des migrants…
A la Diète, la situation est similaire: Confédération [extrême-droite] a voté
hier pour rejeter en première lecture le projet sur l’assistance aux citoyens
ukrainiens, ignorant la menace réelle pour la région et la sécurité commune. Slawomir
Mentzen [Nouvel espoir, extrême-droite], juste après l’attaque du drone, a
publiquement calculé comment et combien il était rentable de tirer sur des
drones russes, critiquant les actions de l’armée polonaise.
Le général Kukuła a rappelé à juste titre hier que s’il y a la vie d’un seul
Polonais dans le jeu, il n’y a pas le temps de compter les coûts, on, doit agir
immédiatement, surtout quand on ne sait pas s’il y aura une escalade de l’attaque.
Dans les propos de Slawomir Mentzen, il n’y avait pas de critique de Poutine
lui-même. A quoi joue l’extrême-droite? Ou plutôt, pour qui?
Marie-Agnes Strack-Zimmermann (députée)
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine] Depuis des
semaines, des drones russes survolent à répétition le territoire de l’OTAN.
Mais le fait que plus de 20 drones pénètrent désormais à plus de 100 kilomètres
de profondeur en territoire polonais constitue un nouveau palier d’escalade
dans la logique guerrière de Poutine.
Sur le plan militaire, cela ne doit pas nous inquiéter. Mais l’OTAN ne doit pas
hésiter. Tout comme des avions de chasse néerlandais, entre autres, ont
intercepté des drones la nuit dernière, l’Alliance dans son ensemble doit désormais
réagir avec détermination. Sinon, les pays limitrophes de la Russie en
particulier perdront confiance en l’Alliance – et c’est précisément ce que
Poutine spécule.
Hilde Vautmans (députée)
> [Crise de Gaza] Nous ne pouvons pas rester les bras croisés pendant
que des enfants meurent de faim parce que des camions remplis de nourriture
sont bloqués aux frontières. Cette famine n’est pas une catastrophe naturelle,
c’est un acte politique, et l’Europe doit réagir avec courage politique. Cela
signifie ouvrir les points de passage, sanctionner les responsables, qu’il
s’agisse de dirigeants du Hamas, de colons violents ou de ministres israéliens,
et suspendre les privilèges jusqu’à ce que le droit international soit respecté.
Si l’Europe continue de parler de valeurs tout en refusant d’agir, nous
perdrons notre crédibilité et trahirons notre promesse fondatrice: plus jamais
ça.
> [Crise de Gaza] Avec le vote d’aujourd’hui, le
Parlement européen envoie un message clair au Conseil et à la Commission : Plus
d’excuses. Il est temps d’agir
La résolution sur Gaza établit une position européenne commune : condamner le
terrorisme, exiger un cessez-le-feu immédiat et permanent, insister sur la
libération de tous les otages et réclamer un accès humanitaire urgent pour
sauver des vies à Gaza. Cette résolution est un appel à l’action. Nous devons
maintenant veiller à ce que l’aide parvienne à chaque personne dans le besoin,
à ce que toutes les parties respectent le droit international, à ce que des
sanctions soient appliquées contre le Hamas et les ministres israéliens
extrémistes, et à ce que nous entamions le processus vers une solution à deux
États en reconnaissant l’État de Palestine – une fois tous les otages libérés
et en exigeant clairement que le Hamas ne joue aucun rôle dans l’avenir de Gaza.
L’objectif ultime reste deux États démocratiques, Israël et la Palestine,
vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité.
Lubica Karvašová (députée)
> Nous nous sommes battus pour placer les régions et les citoyens au premier
plan. Nous avons obtenu des financements non seulement pour la défense et la
préparation civile, mais aussi pour ce dont les gens ont réellement besoin : un
logement abordable, des réseaux électriques fiables et une meilleure gestion de
l’eau. Nous avons défendu les régions les plus pauvres, les petites et moyennes
entreprises, la prolongation du Fonds pour une transition juste et la
préservation de l’État de droit, car l’argent de l’Europe doit servir les
Européens. Ce compromis constitue un progrès, mais ce n’est qu’une première
étape : dans le prochain budget européen de sept ans, nous exigerons des
garanties plus solides encore.
Brigitte van den Berg (députée)
> L’Europe doit être du côté des citoyens, et avec ce rapport nous
atteignons cet objectif. Il s’agit d’un fonds qui investit dans les personnes,
et nous nous réjouissons que les changements reflètent les nouveaux défis
auxquels l’Europe est confrontée depuis la création de ce fonds. Je suis donc
très satisfaite des nouveaux investissements dans les compétences liées à la
défense et à la décarbonation. Cependant, je tiens à souligner que l’État de
droit est d’une importance capitale pour Renew, et j’appelle donc la Commission
à veiller à ce qu’aucun contournement des dispositions en matière d’État de
droit ne soit autorisé.
Helmut Brandstätter (député)
> En cette période de turbulences pour l’Europe, où notre démocratie est
attaquée de toutes parts, nous devons agir rapidement et résolument. L’initiative
« Bouclier démocratique » peut apporter à l’Union européenne la résilience dont
elle a tant besoin. Le Parlement européen a déployé des efforts considérables
pour créer un cadre constructif pour cette initiative. Malheureusement, les
retards persistants de la Commission freinent les progrès. La Commission doit
s’acquitter de toute urgence de ses obligations et publier la communication
dans les meilleurs délais.
Ciaran Mullooly (député)
> Mon objectif, en présentant ce nouveau document politique important, a été
de mettre au premier plan le bien-être des travailleurs qui ont perdu leur
emploi en Irlande et en Europe, ainsi que celui de leurs familles, dans le
cadre du passage à la décarbonation. Le Fonds pour une transition juste avait
été conçu à l’origine pour que personne ne soit laissé pour compte, mais lors
de mes visites dans les États membres, j’ai découvert plusieurs domaines où un
nouveau soutien est urgent. J’ai abordé ces problèmes dans ce rapport
essentiel. L’étape suivante est la restauration d’un budget européen dédié à
cette nouvelle politique, et j’ai déjà appelé le vice-président de la
Commission Fitto à traiter ce point de toute urgence dans les prochaines
discussions sur le CFP.
Anna-Maja Henriksson (députée)
> Des rapports importants ont été rédigés récemment. Ils contiennent une
foule de propositions tangibles. Draghi se concentre sur le renforcement de la
compétitivité. Letta est sur la réparation du marché unique. L’ancien président
finlandais Sauli Niinistö plaide en faveur d’une union de préparation et
souligne la nécessité de simplifier un certain nombre de règles pour renforcer
la sécurité de l’Europe. Avec mon rapport, le Parlement européen fait
maintenant sa part. Les bonnes idées et les propositions intelligentes doivent
être transformées en actions—maintenant. (…)
Le renforcement du marché unique est la seule façon de renforcer la
compétitivité et l’influence mondiale de l’UE. Prenez l’accord
UE-États-Unis : nous sommes horrifiés d’être frappés par un tarif de
15 %. Mais le Fonds monétaire international a estimé que les barrières au
marché intérieur dans l’UE équivalent à un tarif de 45 % sur la
fabrication et à un tarif de 110 % sur les services. Si nous éliminons ces
barrières, nous serons plus riches, plus forts, plus prospères et plus influents.
► Pays membres de
l’Union européenne
● Allemagne
♦ FDP
Christian Dürr (président)
> Maintenant, même Jens Spahn [président du groupe
CDU au Bundestag] se positionne à gauche. Comment peut-on exiger la
redistribution des actifs investis dans la situation économique actuelle ? Il
serait juste de donner enfin au centre la possibilité de se constituer un
patrimoine !
> Les déclarations d’intention ne créent pas de
prospérité. Au lieu d’annoncer une révision prochaine, la présidente de la
commission de la CDU devrait enfin s’engager clairement en faveur d’un
revirement.
> Où est le cri d’alarme ? Les Philharmoniques de Munich
sont invités à un festival parce que leur chef d’orchestre est israélien. C’est
de l’antisémitisme !
> Si la violence remplace l’argument, c’est la démocratie
libérale qui est en danger ; cela ne concerne pas seulement les USA mais nous
tous. Charlie Kirk a été abattu parce qu’il exprimait son opinion et cherchait
la conversation avec des dissidents. Mes pensées vont à sa famille.
> En France, on voit que l’austérité n’entraîne pas
seulement la gauche, mais aussi la droite. Ceux qui croient que les partis de
droite contrôlent les finances publiques se trompent lourdement.
> La crise en France montre que la dette n’est pas une
solution à long terme, car les générations futures devront toujours porter le
fardeau. L’Allemagne ne doit pas répéter cette erreur – nous devons en protéger
nos enfants et nos petits-enfants.
> Il serait bon que le gouvernement examine les
possibilités d’épargner au lieu de toujours chercher de nouveaux moyens pour
grever les travailleurs.
Svenja Hahn (vice-présidente)
> Ursula von der Leyen a raté l’occasion de présenter une vision
convaincante pour l’avenir de l’Europe. Il est urgent de donner la priorité à
notre sécurité et à notre économie, afin que l’UE passe enfin du statut de
joueur à celui de puissance mondiale. C’est la seule façon de défendre la
démocratie, la liberté et la prospérité.
> Ursula von der Leyen prononce son discours annuel sur
l’état de l’UE.
Von der Leyen évoque une nouvelle Europe indépendante, c’est absolument vrai !
Mais jusqu’à présent, elle ne donne pas de mesures concrètes sur la façon dont
elle veut y parvenir.
«Nous devons développer le marché unique et éliminer les obstacles», c’est ce
que j’entends d’Ursula von der Leyen depuis sa candidature en 2019.
Elle enterre le fonctionnement du marché : marchés de
référence définis politiquement, quotas pour les appels d’offres publics,
subventions. Au lieu de rendre l’économie si attrayante que les meilleurs
produits à de meilleurs prix naissent ici, elle veut définir artificiellement
ce qui est bon.
> La CDU et le SPD discutent d’impôts et de taxes
supplémentaires et regardent comment notre pays se dirige vers une catastrophe
économique. L’Allemagne doit redevenir un lieu économique attrayant, au lieu
d’être un pays à fiscalité élevée.
Nicole Buettner (secrétaire générale)
> La sécurité, l’infrastructure et l’éducation devraient être les
priorités de l’État. Mais au lieu d’avoir le courage d’agir, nous ne voyons que
du sous-courage et des petits pas sans fin.
> La CDU promet des changements de politique et livre la
politique du SPD : dettes record et augmentations d’impôts.
Augmenter l’impôt sur les successions, c’est freiner l’emploi, la famille et le
départ.
Nous avons besoin de courage pour soulager, pas pour peser.
> Peu importe que l’on soit d’accord ou non avec Charlie
Kirk : dans une démocratie, la liberté vit de la parole, pas des armes.
Mes pensées vont à sa famille.
> La CDU et les Verts en Rhénanie-du-Nord-Westphalie
veulent autoriser des travaux de classe dans les langues d’origine. Erreur !
L’intégration ne réussit pas si l’allemand devient une chose secondaire. Au
lieu de réduire les exigences, nous devons nous attaquer à la cause :
– Tests de langue précoces
– Soutien à la crèche
– Écoles d’été obligatoires
> Ursula von der Leyen dit:
«La confiance dans l’UE n’a jamais été aussi élevée. L’UE doit rendre la vie
plus sûre, plus facile et plus libre.»
Avec une réglementation de plus en plus étroite et une bureaucratie croissante,
elle fait le contraire.
> Lorsque les enfants apprennent dans des taudis et que
le trafic rend la vie quotidienne plus difficile, il est clair : la
politique a fixé les mauvaises priorités. En tant que FDP, nous sommes en train
de regagner de la crédibilité parce que nous prenons au sérieux ce qui fait
bouger les gens.
> Oui: la pension n’est pas sûre. Personne n’ose dire
non? Nous, oui !
● Belgique
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires
européennes et de la Coopération au développement de la Belgique)
> [Crise de Gaza] Depuis plusieurs mois, j’ai rappelé à plusieurs
reprises l’engagement de la Belgique en faveur d’une paix juste et durable au
Moyen-Orient, fondée sur la solution à deux États. Aujourd’hui, cette vision
franchit une étape décisive : la Belgique se joint à 141 autres pays pour
adopter la Déclaration de New York, sous l’impulsion de la France et de
l’Arabie saoudite. Ce n’est pas l’aboutissement, mais une étape essentielle. Le
22 septembre, nous nous retrouverons à New York pour confirmer cette dynamique et
avancer vers un avenir où deux peuples – Israéliens et Palestiniens – vivront
côte à côte, en paix et en sécurité.
> Comme l’a rapporté la presse belge, je regrette
profondément l’annulation du concert du Philharmonique de Munich au Festival de
Gand [du fait d’un chef d’orchestre israélien]. La musique et la culture
doivent rapprocher les gens, pas les séparer.
Nous devons résister à la tentation de juger les individus uniquement par leur
nationalité ou leurs croyances. Ce ne sont pas tous les Israéliens, ni toutes
les personnes de foi juive, qui soutiennent la politique actuelle du
gouvernement israélien. De telles généralisations sont injustes et dangereuses.
En période de tension internationale, il est plus vital que jamais de faire la
distinction entre les gouvernements et les individus. Les artistes ne devraient
pas être tenus responsables des actions des États. Le dialogue, la nuance et le
respect sont la voie vers une coexistence pacifique.
La Belgique intensifie sa lutte contre l’antisémitisme, ainsi que contre
l’islamophobie, réaffirmant son engagement à lutter contre le discours de haine
et la discrimination en ligne et hors ligne. Défendre la dignité humaine et
rejeter toutes les formes de discrimination est une priorité nationale, ancrée
dans nos valeurs démocratiques. Notre pays doit rester un lieu où la diversité
est sauvegardée et où personne n’est exclu en raison de son origine, de sa
religion ou de son identité.
> La Belgique est profondément préoccupée par les
violences récentes et les pertes tragiques en vies humaines au Népal. Nous
appelons à la retenue et à la fin des violences, dans le respect des libertés
fondamentales. Un dialogue inclusif est la seule voie à suivre. Nous exhortons
les ressortissants belges au Népal à éviter les manifestations, à suivre les
conseils des autorités locales, à s’inscrire sur Travellers Online et à
consulter nos conseils aux voyageurs régulièrement mis à jour. Notre ambassade à
New Delhi, en étroite collaboration avec notre consul honoraire à Katmandou,
est prête à fournir une assistance consulaire en cas de besoin.
> Les énièmes massacres de plus de 80 civils au Nord-Kivu
en RDC revendiqués par les ADF et l’Etat islamique sont des actes absolument
ignobles qui heurtent notre humanité. Pleine solidarité et compassion pour les
familles endeuillées. Des mesures urgentes s’imposent pour assurer la
protection des populations.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
La violation de l’espace aérien polonais la nuit dernière est un autre rappel
que la Russie représente une menace pour toute l’Europe, et pour l’OTAN. C’est
pourquoi nous devons continuer à renforcer l’OTAN pour assurer notre sécurité,
et en particulier celle de nos Alliés orientaux. Nous sommes fermement avec la
Pologne
Seules l’unité et plus de pression sur l’économie de guerre de la Russie
arrêteront la campagne de terreur de Moscou.
> [Crise Gaza] Je déplore la violation israélienne de
l’intégrité territoriale du Qatar.
Comme je l’ai déjà dit : le Hamas est une organisation terroriste que nous
devons bien sûr combattre. Mais il n’y aura pas de solution militaire à ce
conflit. Ce qu’il faut, c’est un effort renouvelé de toutes les parties pour
négocier un cessez-le-feu. La Belgique insiste fortement sur le plein respect
du droit international, la libération de tous les otages, un cessez-le-feu
immédiat à Gaza et un accès humanitaire sans entrave aux civils.
À ce stade, aucune victime belge n’a été signalée. Notre ambassade a
immédiatement informé la communauté belge et pris les mesures de sécurité
nécessaires.
> [Crise de Gaza] La Belgique reste attentive aux
développements autour de la Flottille Internationale Sumud. Nous soulignons
l’importance d’une enquête complète et transparente sur l’incident survenu à
Tunis, et demandons que la sécurité de tous les membres d’équipage soit
assurée.
Nous reconnaissons l’objectif humanitaire de la flottille. L’accès humanitaire
reste une priorité et continue d’être assuré par les voies diplomatiques.
En même temps, nous notons que l’accès à Gaza n’est actuellement pas autorisé.
Les initiatives civiles visant à atteindre Gaza doivent donc considérer
attentivement les risques encourus. Nos services suivent la situation de très
près.
> Je condamne la mort d’au moins quatre Israéliens et une
douzaine d’autres blessés à Jérusalem après que des hommes armés ont ouvert le
feu dans un bus. Je présente mes sincères condoléances à leurs familles.
L’utilisation illégale de la violence en Israël et en Palestine doit cesser,
pour trouver d’urgence le chemin vers la paix.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
Chaque fois que le mot paix est prononcé, la Russie répond avec plus de
terreur.
La nuit dernière, il y a eu une escalade sans précédent. Plus de 800 drones et
missiles sont tombés sur des villes ukrainiennes. Pour la première fois depuis
l’invasion à grande échelle, le bâtiment du Cabinet des ministres à Kiev a été
endommagé.
L’escalade de la Russie doit être accueillie avec la détermination de l’Europe.
Seules la pression et l’unité peuvent rapprocher cette guerre d’une fin.
♦ Les Engagés
Yvan Verougstraete (président, député
européen)
> Nous remercions l’Open VLD pour son invitation à une table
ronde ce lundi. Nous ne nous rendrons cependant pas à cette réunion de
discussion, car, comme nous l’avons exprimé à plusieurs reprises, ce dont
Bruxelles a besoin maintenant, 15 mois après les élections, ce n’est pas de
recommencer (une fois de plus) des discussions informelles et sans engagement,
mais de commencer par construire un budget qui pourrait être soutenu par une
majorité au Parlement. Pour ce faire, il faut réunir une table avec des personnes
(1) qui sont prêtes à négocier, et donc à s’engager, (2) en vue de construire
un compromis qui a une chance de réunir l’adhésion d’au minimum 45 députés.
C’est avec cet objectif en tête que nous continuons les contacts informels
depuis 10 jours et qu’une proposition concrète sera présentée mardi matin. Nous
souhaitons laisser le temps à ceux qui veulent se rendre à la réunion organisée
par l’Open VLD de le faire. Le Parlement bruxellois fait sa rentrée ce lundi.
Nous restons convaincus que les élus ont l’ambition de sortir de la logique des
mesures provisoires et de construire un vrai budget pour remettre la Région sur
les rails.
> Cette semaine, au Parlement européen, nous avons envoyé
un rappel à la Commission européenne: non à une réduction budgétaire de la PAC!
Face aux incertitudes économiques, sociales et environnementales il est de
notre devoir de soutenir nos agriculteurs. Nous nous opposons fermement à une
nationalisation des aides qui nous affaiblirait et créerait une concurrence au
sein même de l’Union. Nous condamnons la droite, qui, une fois encore à tenter
d’affaiblir nos engagements environnementaux.
> Trop jeune pour scroller. La santé mentale de nos
enfants est trop précieuse pour être livrée sans barrière aux algorithmes
opaques des grandes plateformes. Perte de concentration, troubles du sommeil,
isolement, exposition à des contenus dangereux : les constats sont souvent
alarmants. Il est de notre responsabilité d’agir. Cela passe par :
– Un meilleur encadrement des réseaux sociaux
– Des règles fermes sur l’âge d’accès
– Une véritable obligation de transparence et de modération
– Un accompagnement des parents et une éducation numérique renforcée
Je soutiens pleinement l’idée de renforcer la régulation et la surveillance des
plateformes. La liberté numérique ne peut pas se faire au détriment de
l’épanouissement, de la santé et de la sécurité des plus jeunes.
> [Crise de Gaza] Satisfait que le Parlement européen ait
enfin adopté une résolution sur Gaza, un texte attendu depuis plus de vingt
mois. Ce vote constitue une avancée politique et symbolique : il marque une
prise de position claire et attendue en faveur de l’humanité, de la protection
des civils, de la lutte contre la famine.
Le texte demande également la libération immédiate et inconditionnelle des
otages, des sanctions contre les terroristes du Hamas, les colons et militants
israéliens violents.
Enfin il rejoint notre demande d’une suspension de l’accord UE-Israël en ce qui
concerne le commerce. Certes le texte aurait pu aller plus loin, les tentatives
de certains de bloquer cette résolution ou de la vider de sa substance ont été
nombreuses et scandaleuses. Mais une majorité a finalement été trouvée afin de
montrer que silence et immobilisme ne peuvent plus être des options. C’est une
victoire emblématique qui ouvre surtout la voie à des actions concrètes pour
répondre à la tragédie humanitaire en cours.
> Certains voudraient affaiblir le Mécanisme d’ajustement
carbone aux frontières (MACF) au nom de la compétitivité. C’est exactement
l’inverse qu’il faut faire. Si nous voulons une industrie forte en Europe, elle
doit être protégée contre ceux qui produisent sans règles ou en tirant bénéfice
de leur pollution. Le MACF n’est pas une taxe punitive, comme certains veulent
le faire croire c’est une garantie de concurrence loyale et un investissement
dans notre avenir. Il nous faut le renforcer, l’appliquer avec rigueur, et en
faire un outil de souveraineté industrielle et environnementale, au service du
bien-être de nos citoyens. Le vote du Parlement européen aujourd’hui est donc
un pas dans la bonne direction.
> Ursula von der Leyen a parlé. Comme souvent, l’ambition
est bonne. Mais les Européens n’attendent plus des mots : ils attendent des
actes. Aucune promesse ne fera oublier les erreurs commises ces douze derniers
mois. Rien ne peut minimiser ce « big deal » avec les États-Unis; une
capitulation qui fragilise dangereusement l’Europe, une reddition en bonne et
due forme. Rien n’excuse la tentation de faire alliances avec les extrêmes,
alors même qu’ils veulent détruire l’Europe. Rien n’effacera le manque de
vision stratégique, de gouvernance forte et l’absence de moyens pour la
soutenir. L’heure est venue de cesser de subir et de reprendre en main notre
destin. Nous pouvons faire beaucoup mieux, nous devons avoir plus d’ambition.
L’Europe ne peut plus avancer à reculons. Nous avons besoin d’une Union
souveraine, capable de défendre nos intérêts, notre modèle social et
environnemental, et de garantir un avenir digne à nos enfants. La Commission
européenne sera-t-elle à la hauteur du défi ? Depuis un an, la réponse est non.
Si elle ne se remet pas profondément en question, son temps est compté. Dès
demain, elle doit remettre l’intérêt général au cœur de ses priorités. Nous
avons bien pris note des engagements pris ce matin, de nombreux points du
discours sont très positifs, mais plus aucun écart entre les promesses et les
actes ne sera permis. Il est important que la Présidente se rende compte
qu’elle doit s’appuyer sur une majorité pro européenne pour atteindre ses
objectifs en laissant de côté les fossoyeurs de l’Europe. L’Europe doit être
unie. Aujourd’hui, elle l’est autour du constat d’échec d’une première année de
mandat désastreuse. Demain, elle devra l’être autour d’une stratégie claire :
sortir de la crise, affirmer sa souveraineté, son indépendance, et porter des
politiques ambitieuses: sociales, économiques, énergétiques, géopolitiques,
climatiques, militaires. L’Europe est en échec, c’est un fait. Mais il est
urgent d’arrêter d’avoir peur et de refuser l’immobilisme. Il faut oser plus
d’Europe. C’est une question de survie mais aussi de responsabilités vis à vis
des générations à venir !
> Au moment où les députés européens doivent faire front
dans un débat crucial pour l’avenir de l’Europe, au moment où défendre notre
souveraineté est essentiel, l’extrême droite est absente. Elle se drape dans le
mot souveraineté mais à chaque fois qu’elle avance, c’est la souveraineté des
Européens qui recule, préférant succomber aux discours des Trump et des
Poutines plutôt que de travailler à construire l’avenir de nos citoyens. La
souveraineté européenne c’est protéger nos libertés, nos démocraties, notre
économie, notre climat. L’extrême droite, elle, ne protège qu’elle même dans de
creux slogans.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
Nouvelles violations de l’espace aérien polonais par des drones cette nuit. La
Russie poursuit son escalade inacceptable. La Pologne doit être soutenue sans
relâche. La Pologne doit défendre son territoire et ses citoyens. L’État de
droit et la paix ne sont pas négociables.
> La justice belge a été bien trop souvent négligée par
les pouvoirs exécutif et législatif ces dernières années. Cette situation est
intenable. Au fédéral, Les Engagés se battent pour changer les choses. Et ces
efforts payent puisque nous avons obtenu un refinancement à hauteur de plus
d’un milliard d’euros dans la justice et la police.
Ce montant doit permettre de répondre aux demandes de réformes et de
refinancement du terrain pour garantir une justice efficace et réactive
pour les citoyens.
Nous ne lâcherons pas la pression jusqu’à ce que ces investissements soient bel
et bien mis en œuvre. Il y a urgence.
> [Crise de Gaza] Nous ne pouvons accepter qu’une
flottille pacifiste et à but humanitaire soit attaquée. Quand les porteurs de
paix sont pris pour cible, il faut se trouver à leur côté.
> Août 2025 : le 3e mois d’août le plus chaud jamais
mesuré sur Terre Canicules meurtrières, records de température en Europe,
forêts en flammes, sécheresse historique…
Les chiffres de Copernicus sont sans appel : nous vivons déjà les conséquences
dramatiques du dérèglement climatique.
– +1,29°C par rapport à l’ère préindustrielle.
– Plus de 1.100 morts en Espagne à cause de la chaleur.
– Des records absolus battus à Bordeaux, Angoulême, Bergerac.
Ce ne sont pas des alertes lointaines, c’est notre quotidien. L’urgence
climatique n’est pas un sujet parmi d’autres : elle doit guider toutes nos
politiques publiques – santé, agriculture, économie, logement, énergie. Nous
avons un choix : continuer à improviser, ou agir avec courage et cohérence pour
protéger nos territoires et notre avenir.
> L’attaque survenue à Jérusalem, qui a coûté la vie à au
moins 6 personnes et fait plusieurs blessés, appelle la plus ferme des
condamnations. Seule une volonté sincère de privilégier le dialogue et la
désescalade permettra de créer les conditions d’une paix durable et le
rayonnement de ces deux peuples souverains, dans le respect des droits et de la
sécurité de toutes et de tous, en Israël comme en Palestine. Puisse l’ensemble
des parties faire enfin preuve de responsabilité. La logique de confrontation
n’alimente que les drames et les arguments d’un conflit qui détruit deux
peuples… ainsi qu’une part de notre humanité.
> Nous continuons le combat pour que les réformes
nécessaires soient justes. On ne peut pas imaginer que les femmes soient
désavantagées en raison de leur congé de maternité.
> Elle est où l’Amérique qui respectait les décisions de
justice et la séparation des pouvoirs? Elle est oû l’Amérique qui se battait
contre les positions dominantes en imposant le démantèlement de Standard Oil,
d’American Tabacco ou de AT&T? Cette Amérique n’existe plus… et si nous ne
voulons pas être « aspirés » dans cette nouvelle logique économique et
démocratique, nous devons nous lever et protéger nos valeurs, notre modèle de
société. Le mot « guerre » a été trop utilisé, pourtant, l’urgence et l’amplitude
de la réaction devraient être de cet ordre: une mobilisation totale avant la
faillite définitive. L’Europe doit impérativement se doter des moyens de cette
ambition: une gouvernance claire et minimum 300 milliards de ressources
propres. Ne pas réagir, ce serait condamner l’Europe et notre mode de vie!
♦ DéFI
Sophie Rohonyi (présidente)
> À moins d’un an du Tronc commun, profs, parents, élèves &
directions nagent dans l’incertitude. C’est inacceptable ! Pas d’école forte
sans cap clair. Nos jeunes méritent mieux!
> En poursuivant ses colonies illégales, en niant le
droit du peuple palestinien à avoir son État, Netanyahou montre que sa guerre
ne vise pas à éliminer le Hamas ou à libérer les otages.Ce sont des prétextes. Maxime
Prévot, allez vs reconnaître cet État avnt qu’il ne soit trop tard?
> [Un vaste stock américain de contraceptifs détruit en Belgique]
Ces contraceptifs, d’une valeur de 10 millions $, étaient destinés aux femmes
en Afrique. Les priver de contraception = menacer leur santé voire leur vie, en
les exposant à grossesses non désirées, IVG clandestines et décès maternels. Maxime Prévot qu’avez-vous
fait pour l’empêcher?
> [Discours sur l’état de l’Union européenne d’Ursula von
der Leyen] Un appel lucide à l’unité et à l’indépendance de l’UE face à ceux
qui ne connaissent que la loi du plus fort. Mais pour être crédible et
respectée, l’UE doit d’urgence être aussi volontariste dans ses actes que dans
ses paroles. On reste sur notre faim.
Sur Gaza, on décide à l’envers. On envisage la reconstruction de Gaza avant les
moyens pour parvenir à un cessez-le-feu, avant qu’il ne soit trop tard,
refusant une vraie suspension de l’accord d’association avec Israël.
Sur le Mercosur, nous avons besoin de nouveaux partenaires commerciaux. Mais ce
n’est ni une campagne «Acheter de la nourriture européenne» ni un mécanisme de
compensation qui rassurera nos agriculteurs et préservera notre santé. Il faut
des garanties environnementales et sociales claires.
Sur les Etats-Unis, l’UE ne peut se contenter du moindre mal. L’accord sur les
droits de douane reste déséquilibré. Nos entreprises verront leur vie
“facilitée” mais restent lésées. L’autosatisfaction doit faire place à une
vraie stratégie commerciale.
François de Smet
(député)
> On peut à la fois vouloir reconnaître la Palestine et mettre fin aux
horreurs à Gaza, et s’indigner de tout boycott culturel ou académique. C’est
immoral et contre-productif. Il existe une société civile israélienne qui veut
la paix.
> Il y a quelques jours des arrestations pour corruption
avaient lieu à la prison de Haren, confirmant des craintes nourries depuis
longtemps sur la force corruptive du narcotrafic au sein de nos prisons. Le…
26 mars dernier, j’avais interrogé la ministre de la Justice à ce sujet, sur
base des inquiétudes du procureur du roi. Comme l’échange le confirme, le
gouvernement minimisait alors ce phénomène. Il faut se doter des outils
nécessaires pour lutter contre cette corruption, à commencer par un service
d’inspection performant.
● Espagne
♦ Ciudadanos
> Le PSOE et le PP ont vendu du vent sans renforcer les infrastructures.
Avec le bipartisme, de la propagande oui, mais aucun avenir.
83 % du réseau électrique espagnol est saturé : 36 provinces ne peuvent
accueillir ni nouveaux investissements industriels ni nouveaux projets.
Carlos Pérez-Nievas (secrétaire général)
> [Assassinat de Charlie Kirk aux Etats-Unis] Jamais, en aucun cas la
violence ne peut être la réponse à ceux qui défendent d’autres opinions. Jamais
.
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine] Alors que
nos avions volaient pour défendre la Pologne, le vice-président du Conseil Salvini
déclarait être du côté de Poutine. Vous qui vous remplissez la bouche avec les
mots honneur, forces armées et patrie, comment appelleriez-vous un tel ? Je
l’appelle « traître de la patrie » parce que c’est ce que sont Salvini
et Vannacci. Et de l’autre côté du spectre politique comme le fait Schlein
[présidente du Parti démocrate] pour survoler le vote du M5S contre l’adhésion
de l’UE à l’Ukraine. Le prix de la survie du bipolarisme est l’indolence et la
lâcheté. L’histoire en prendra bonne note.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
Il y a une donnée qui en dit long sur le positionnement du Campo largo sur la
guerre en Ukraine. Aucun des secrétaires politiques des partis qui le
composent, en près de trois ans, n’a trouvé le temps de s’y rendre pour
manifester personnellement sa solidarité. Pourtant c’est là que se défend la
démocratie libérale du fascisme russe. C’est un choix que je ne comprends pas.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
Poutine veut récupérer une sphère d’influence sur les pays voisins et considère
l’UE comme une menace mortelle, parce que lorsque vous êtes à la frontière
d’une zone qui est libre, cette zone attire. La situation au Moyen-Orient est
très différente.
> Les discours, même de haine, ne justifient personne à
répondre par la violence. Les discours se combattent avec des discours. La
démocratie se termine quand le mot est remplacé par la violence. Celui qui
utilise la violence tue la démocratie même lorsqu’il prétend la défendre.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
Attaque politique au cœur de l’OTAN
Le schéma de l’attaque russe hier était connu depuis des
mois. L’objectif est politique et non militaire : démontrer la fragilité
de l’Otan en testant ses réactions.
De ce point de vue, l’attaque a partiellement atteint son objectif étant donné
que le président des États-Unis s’est produit dans le tweet ci-joint :
entre le vague et l’incompréhensible. Cela confirme à mon avis que Trump est
fondamentalement du côté de Poutine.
L’autre effet produit est la soudure dans notre pays entre les deux ailes filo-poutinistes
– M5S et Lega – qui ont empêché hier les coalitions dont elles font partie de
prendre position sur la question du réarmement. Des dynamiques similaires se
produisent dans d’autres pays européens.
L’objectif de Poutine est d’anéantir l’Union européenne et l’OTAN en faisant
confiance à notre indécision et à notre faiblesse. Il y parvient.
Ceux qui, même en toute bonne foi, soutiennent que nous ne devons pas nous
armer rapprochent l’Europe de la guerre. Puis il y a les propagandistes de
Poutine qui, dans notre pays, deviennent fous sur les talk-shows et les réseaux
sociaux. Certains sont payés – et doivent être débusqués – d’autres convaincus
et doivent être contrés.
Il y a une leçon simple et acquise de l’histoire : la force décourage les
agresseurs. L’UE ne s’arme pas pour conquérir la Russie, mais pour la
décourager de nous attaquer.
> Je signale que la motion de Azione demandait au
gouvernement de respecter les engagements pris par le même Gouvernement au sein
de l’OTAN, en évitant le maquillage sur les dépenses de la défense et en
procédant rapidement vers l’objectif des 3,5%. Le vote négatif de la majorité
éclaire bien les divisions au sein du pouvoir exécutif sur cette question
cruciale et l’incapacité à donner suite aux engagements pris. Ce n’était pas le
jour pour montrer l’incohérence et la non-fiabilité de l’Italie.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
Alors que ce soir pour la première fois les drones russes violent l’espace
polonais, ce matin, au Parlement italien, droite et gauche confirment leur
infamie.
Nous sommes dans le moment historique le plus décisif depuis 1945 et il faut
une grande zone libérale responsable pour mettre en sécurité le pays. Azione est
là pour la construire.
> Matteo Salvini soit vous quittez la majorité qui
soutient l’Ukraine ou vous vous qualifiez vous-même comme un bouffon. Celui qui
dit une chose pour le fauteuil et en fait une autre. Malheureusement, les
Italiens savent déjà à quelle catégorie vous appartenez.
> Le discours d’Ursula von der Leyen est, pour la
première fois, suffisamment dur. Sur Russie sur la nécessité d’un bouclier
démocratique contre les influences étrangères et sur Gaza. Encore trop vague
sur la folie Green deal mais dans l’ensemble un pas en avant de l’UE.
> [Réarmement: le rien ou le dommage] Sur le principal
thème de politique internationale – le réarmement de l’Europe et de l’Italie en
tant que grand pays fondateur – aujourd’hui seront présentées cinq motions à la
chambre.
Le champ large avec des tonalités différentes – 4 motions – qui renvoient à la
future construction d’une armée européenne et’ contre le renforcement de la
défense italienne dans les termes définis par les nouveaux accords OTAN et les
lignes de financement européennes.
Azione présente une motion dans laquelle elle demande un renforcement rapide
des dispositifs de défense, l’utilisation des fonds européens mais une clarté
sur le plan concret que le ministère de la Défense entend poursuivre. En
particulier, nous demandons que l’on abandonne le maquillage budgétaire pour
proclamer l’atteinte des seuils partagés avec l’OTAN.
Et le gouvernement, qui a signé ces accords, que présente-t-il? Rien! Pas une
ligne. Parce que le sujet est inconfortable et impopulaire (et divisant la majorité),
Meloni a décidé qu’il ne sera pas abordé.
Le bipolarisme italien est bien résumé dans la comparaison d’aujourd’hui.
D’une part le dommage que le large champ provoquerait à l’Italie en sortant de
la construction de l’autonomie stratégique européenne et d’autre part le rien
d’un Gouvernement qui fuit ses responsabilités pour des raisons électorales.
Les temps qui s’annoncent exigent une détermination et une capacité de dire la
vérité au pays que la droite et la gauche prouvent ne pas avoir. Raconter des
mensonges aux électeurs peut faire gagner une élection régionale, mais c’est
l’avenir de l’Europe libre qui est en jeu.
Pendant que nous discutons d’idioties, la Pologne a abattu des drones russes
sur son territoire.
> Le bipopulisme : 5S et Ligue. Contre l’Ukraine.
Puis demandez-vous pourquoi Azione n’adhère pas aux coalitions de droite et de
gauche.
> [L’indifférence bien plantée] Ce qui frappe, c’est que
pendant que la démocratie américaine s’effondre sous les coups d’un
kleptocratie, nous avons deux guerres aux portes de l’Europe, le degré maximal
d’instabilité en Europe et le risque concret de dissolution de l’Occident il
n’y a aucun signe dans la politique d’un changement de pas. Comme si tout était
pareil depuis 30 ans. Au cours des trois prochains mois, nous parlerons de ces
baraques que sont les régions italiennes, non pas pour les restructurer mais
pour comprendre s’il y a un autre Ohio en Italie. Pour la vérité, le sentiment
est également répandu parmi les citoyens. Plus la situation devient dramatique
autour de nous moins on se mobilise et on s’implique. Au fond, l’idée que rien
de ce qui arrive ne changera notre vie privée. Dans cette annulation absolue de
tout sentiment d’appartenance à une communauté – celle des démocraties
libérales – qui nous a garanti libertés et droits se trouve le principal risque
démocratique. La démocratie tombera alors que nous serons occupés à commenter Temptation
island ou un match de foot et à photographier le dernier plat consommé (pourvu
qu’il soit bien dressé).
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Je crois que le moment est venu de dire à Giorgia Meloni qu’il est
temps d’arrêter de l’instrumentaliser et de faire la victime sur tout. Le
climat dans ce pays est exacerbé par les mauvais maîtres comme le ministre
Ciriani qui a comparé hier Italia Viva aux Brigades Rouges. La Meloni doit
faire démissionner son ministre et s’excuser auprès des oppositions.
> Un salaire d’enseignant ne suffit pas pour payer une
maison à Milan. Les enseignants sont écrasés par la bureaucratie : l’État
semble tout faire pour détruire leur vocation.
> Le gouvernement dit que tout va bien, l’économie vole,
les données sont meilleures que les nôtres. Faux.
> Le meurtre de Charlie Kirk est une blessure profonde
pour l’Amérique, pour la liberté de pensée, pour la démocratie. Une pensée
avant tout à sa famille : il n’avait que 31 ans, il laisse deux enfants et
une traînée de douleur profonde. Et aujourd’hui plus que jamais, il faut un
message unanime et partagé contre la culture de la haine et contre la violence
politique. Toujours et partout.
> La dette publique, la pression fiscale et les Italiens
qui quittent le pays augmentent. Le nombre de nouveau-nés s’effondre et le PIB
croît moins vite que prévu, malgré le PNRR. Le centre-gauche doit passer de
l’opposition à l’alternative, en apportant ses propres idées.
> En 2024,191.000 personnes ont quitté l’Italie. Deux
fois plus qu’il y a dix ans. Avec le gouvernement de Giorgia Meloni les
cerveaux fuient et les diplômés s’enfuient.
> Meloni à l’opposition parlait de plafonnement des
impôts dans la Constitution. Depuis que le gouvernement est au pouvoir, la
pression fiscale a augmenté de 41,2% à 42,5%. Ce gouvernement a-t-il franchi le
plafond de la pression fiscale et les entrepreneurs se taisent ?
> Que Poutine, Xi et Modi soient ensemble à Pékin est un
grand problème. Mais la responsabilité politique appartient aussi à l’Europe et
aux États-Unis. Il faut une autre politique en Occident.
● Pays-Bas
♦ D66
Rob Jetten (président)
> Un horrible meurtre politique de Charlie Kirk. Il n’y a pas de place pour
la violence dans une démocratie libre. Le fait que l’Amérique soit maintenant
une fois de plus confrontée à une tentative d’assassinat qui étouffe toute voix
dans le débat public est un coup porté à quiconque a un cœur démocratique. Mes
pensées vont à ses proches.
> [Crise de Gaza] Attaque de Netanyahou sur le Qatar ?
Wilders réagit sur X.
L’attaque de Poutine contre l’OTAN ? Wilders reste silencieux.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
Que la Pologne doive abattre les drones russes est une escalade sans précédent.
Poutine terrorise l’Ukraine et teste maintenant aussi l’alliance de l’OTAN.
Cette agression ne devrait pas être récompensée. Il faut plus de soutien à
l’Ukraine et une défense européenne plus forte !
> L’avortement fait des dizaines de milliers de victimes
chaque année à cause d’interventions dangereuses. C’est inhumain. C’est
pourquoi D66 veut que l’accès aux soins d’avortement soit établi comme un droit
humain dans les traités internationaux, afin que les soins sûrs et
l’autodétermination soient la norme. Un avenir dans lequel cela va sans dire
partout ; c’est ce que nous visons.
C’est possible.
Jan Paternotte (député)
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine] Il est
temps pour l’OTAN de garder les drones et missiles russes hors de son espace
aérien.
Demain, le Parlement néerlandais débattra de la guerre d’agression de la
Russie. Mon parti demandera une zone d’exclusion aérienne sur l’ouest de
l’Ukraine. Poutine ne doit pas être récompensé pour sa dernière agression.
L’OTAN débat de la bonne réponse à l’incursion des drones russes. Mais une
chose est claire : ce ne peut pas être « business as usual ». Il
est temps de vraiment garder les drones russes hors du territoire de l’OTAN.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
La Russie affirme maintenant que les drones n’étaient pas destinés à la
Pologne. Bien sûr, les drones ont accidentellement dépassé 160 kilomètres miles
à travers la la frontière polonaise.
Nous sommes confrontés à la tâche de garder notre continent en sécurité
lui-même. Cela nécessite plus de soutien pour l’Ukraine et des forces armées
européennes.
> [Crise de Gaza] Il y aura une interdiction complète
d’importation sur les articles provenant des colonies israéliennes illégales
dès que possible. Ce que nous avons proposé avec sept partis.
> Dire à la presse libre ce qu’elle doit faire ? C’est ce
qui se passe en Turquie, en Hongrie et dans toutes les dictatures du monde.µ
Je trouve souvent à redire à ce que j’entends à la télévision. En tant que
député (d’un parti au pouvoir !), vous n’allez tout de même pas constamment
demander des comptes aux médias indépendants ?
● Pologne
♦ Polska 2050
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine] L’attaque russe visait notre unité et notre
solidarité.
> La Diète a adopté
une loi améliorant la situation du logement des agents en uniforme. C’est un
soutien concret pour ceux qui défendent la sécurité de nous tous
> Nous l’avons !
Les contrats de mandat et la gestion d’une entreprise individuelle seront
inclus dans la durée de service. Dans la coalition 15 X, nous tenons notre
parole.
> La sécurité
n’exclut pas l’humanité ! La coalition 15 X se concentre sur la solidarité et
la défense contre la Russie. La Confédération [extrême-droite] et Braun
préfèrent jouer dans les intérêts du Kremlin.
> Nous investissons
dans la sécurité et le développement de la Pologne ! Nous construisons un
système de communication résistant aux attaques. Pour l’armée, la police et les
services. Au profit des entreprises polonaises. Et surtout, pour nous tous.
> Après 24 ans,
nous créons un nouveau parc national !
La basse vallée de l’Oder obtiendra le statut de protection juridique – Le
comité permanent du Conseil des ministres a adopté notre projet de loi.
– Nous renforçons la protection des écosystèmes uniques
– Soutenir les communautés locales et le tourisme
– Nous éduquons et créons un espace qui est accessible à tous
Pologne 2050 – nous faisons ce que nous
avons promis : pour les personnes et l’environnement.
> Fini les promoteurs
qui cachent les prix ! Grâce à notre loi, les prix des appartements doivent
être publics !
> Notre loi sur la
transparence des prix de l’immobilier fonctionne pleinement ! Désormais, le
marché immobilier devient plus transparent que jamais.
Ce qui s’applique aux promoteurs :
– prix au m2 donné explicitement,
– tarifs des locaux et affiliations sur le site,
– tous les coûts supplémentaires divulgués,
– l’historique des changements de prix est disponible pour consultation.
Nous avons promis la transparence pour les acheteurs. Nous l’avons fait. Et
nous ne nous arrêtons pas là!
> Il y a quelques
semaines, les ours étaient en danger d’être abattus. Aujourd’hui, ils portent
des émetteurs qui aident à les protéger et à mieux suivre leurs trajets. Nous
avons promis d’agir avec le souci de la nature et de la sécurité de chacun de
nous. Et c’est ce que nous faisons.
> Un autre
transfert de KPO se rapproche ! La Commission européenne terminera la procédure
de versement d’ici le 11 novembre, et les fonds seront versés à la Pologne
dans un délai de deux semaines. Les fonds soutiendront des investissements dans
l’énergie, les hôpitaux et les infrastructures.
> Nous avons arrêté
la combustion de bois de haute qualité dans le secteur de l’énergie ! Les
nouvelles réglementations sont en vigueur depuis le 7 septembre.
– Seuls les restes de la transformation du bois seront destinés au secteur
professionnel de l’énergie.
– Du bois à part entière ? Il reste pour l’industrie, pas pour la combustion.
– Cheminées privées ? Pas de changement !!
– Les entreprises de bois, les scieries et l’industrie du meuble en profiteront
– le bois retournera là où il devrait être.
Nous avons fait une promesse claire : prendre soin de la nature et de la
vie quotidienne des gens peut aller de pair. Et nous tenons notre parole
Szymon Hołownia
(président de la Diète)
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine] La
Russie mène une guerre hybride contre la Pologne et l’Europe. Elle vise à
briser l’unité de chacun de nos pays et, plus tard, l’unité européenne.
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine]
Si l’objectif de nos ennemis est de déstabiliser la situation en Pologne, tous
les organes d’État et toutes les forces politiques doivent coopérer de manière
plus harmonieuse, montrant leur unité et croisant leurs plans.
● Portugal
♦ Iniciativa liberal
> La politique locale, qui était censée être le premier espace de
confiance entre les citoyens et l’État, a été capturée par des décennies de
vices et une logique de pouvoir qui se protège.
Mais nous, les libéraux, sommes ici pour prouver que ça n’a pas à se passer
comme ça.
Nous sommes ici pour montrer qu’il y a une autre façon de faire de la politique
: claire, transparente, exigeante et au service du peuple.
Nous sommes ici pour dire qu’il y a de l’espoir.
Avec plus de libéraux dans les gouvernements locaux, ça change tout :
– Changez la façon dont le pouvoir s’exerce – plus proche des gens, pas de
faveurs cachées.
– Changer la façon dont les ressources sont utilisées – rigoureusement,
responsable, réduire les déchets pour investir dans ce qui compte vraiment.
– Changer la façon dont les décisions sont prises – de façon transparente, avec
des comptes corrects et toujours avec les citoyens en premier.
Ce que nous proposons est simple et transformateur :
– Des autarchies qui donnent l’exemple de transparence et d’efficacité.
– Les services municipaux qui fonctionnent.
– Des budgets participatifs qui engagent les gens.
– Baisse des taxes locales pour libérer les familles et les entreprises.
– Des politiques qui attirent les investissements et laissent prospérer les
talents locaux.
C’est ici, au niveau le plus proche de la vie des gens, qu’on peut commencer à
changer le cours du pays.
Et c’est pourquoi nous présentons aujourd’hui différents candidats : des
personnes sérieuses, compétentes, avec des preuves, qui ne viennent pas pour
des tours ou des faveurs, mais pour servir.
> En 2024, le Premier ministre a assuré que les pouvoirs
politiques s’engagent à augmenter l’offre de logements étudiants et a annoncé
des accords dans 22 auberges de jeunesse et quatre unités Inatel impliquant 25
établissements d’enseignement supérieur. À cette époque, il a également annoncé
la création d’une ligne de crédit de 5,5 millions d’euros mise à la disposition
des établissements d’enseignement supérieur afin qu’ils puissent ajouter
davantage d’offre grâce à des protocoles avec des entités publiques
Récemment, le ministre de l’Éducation, dans des déclarations aux médias, a paru
surpris des résultats d’une enquête sur les besoins en logement universitaire
en décembre, révélant que « beaucoup de résidences n’avaient pas toutes les
offres d’emplois vacants ». Cette déclaration a conduit à diverses réactions,
notamment de la part du président du service de l’action sociale de
l’université de Porto venu clarifier le manque de vacance d’emplois sur le
territoire qu’il gère.
Si l’on exclut Lisbonne, Coimbra et Porto, qui ont des taux de couverture
compris entre 7 et 12% et qui sont les villes avec certaines des institutions
les plus recherchées, on peut conclure que les postes vacants, à pourvoir, se
situent dans des territoires où il y a eu une plus grande rupture le nombre de
candidats, mais cette réalité n’est pas surprenante du tout. Cependant, le
ministre de l’éducation n’a pas voulu divulguer ni le nombre de postes vacants
ni l’endroit où ils se trouvent, en faisant référence au fait que cette
responsabilité incombe aux établissements d’enseignement supérieur Maintenant,
si l’augmentation de l’offre de logements collégiaux a conduit à la création de
différents mécanismes, comme le cas des accords de logement étudiant, des
lignes de crédit et le renforcement du Plan national pour le logement de
l’enseignement supérieur (PNAES) par le biais du PRR, il devient impératif de
s’assurer que l’offre est créé là où il est nécessaire et ce ratio devrait être
présenté de façon transparente.
L’Initiative libérale interroge le ministre : suite au sondage réalisé par la
MECI, en décembre, combien de postes vacants dans les logements étudiants et où
se trouvent-ils ?
● Roumanie
♦ Gouvernement
Nicosur Dan (président)
> J’ai eu une réunion importante
avec les représentants des investisseurs américains de Roumanie.
J’ai réitéré que le partenariat stratégique avec les États-Unis demeure
essentiel et que le renforcement du partenariat économique est une priorité
commune.
Je remercie la communauté des affaires américaine pour sa précieuse
contribution au développement de la Roumanie au cours des trois dernières
décennies – investissements, emplois, transfert de savoir-faire.
La Roumanie est stable et déterminée à poursuivre les réformes. Nous sommes
alignés sur des objectifs stratégiques tels que rejoindre l’OCDE et construire
un environnement économique solide, ouvert aux investissements et à la
collaboration.
Oana Țoiu (ministre
des Affaires étrangères)
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine] La violation de l’espace aérien de notre
allié et partenaire stratégique, la Pologne, avec des drones est inacceptable.
Nous réaffirmons notre pleine solidarité avec la Pologne et soutenons l’étroite
coordination entre les alliés pour adopter des mesures adéquates.
Ces violations sont devenues un modèle du mépris de la Russie pour la
souveraineté des États et le droit international. La poursuite des
bombardements russes à proximité immédiate de l’OTAN et les violations répétées
de l’espace aérien allié sont inquiétantes et irresponsables.
Il y a plus d’un siècle, en 1921, la Roumanie et la Pologne ont signé le
premier accord de défense militaire moderne en Europe. Beaucoup de choses ont
changé depuis. Ce qui n’a pas changé, c’est la compréhension que nous
partageons concernant les menaces dans notre région. Nous collaborerons entre
nous et nos alliés pour assurer la sécurité de notre espace aérien et de notre
souveraineté.
Ionuț Moșteanu (ministre
de la Défense)
> [Menaces de la Russie de Poutine contre l’UE et l’Ukraine] Des drones russes ont violé l’espace aérien
polonais. Un incident très grave, une violation inacceptable de l’espace aérien
d’un État allié de l’OTAN et une dangereuse escalade de la Russie.
La Roumanie est en contact permanent avec ses alliés. Nous sommes solidaires de
la Pologne et, avec les alliés de l’OTAN, nous répondrons fermement à toute
tentative de la Russie de mettre en danger la sécurité européenne.
> Bonne nouvelle
! La Roumanie dispose de 16,7 milliards d’euros à travers le programme européen
SAFE.
La Roumanie est attribuée aux deux sommes les plus élevées de l’Union
européenne.
Il y a de l’argent qui pourra servir non seulement à l’équipement de l’armée
par le biais d’achats européens conjoints, mais aussi à l’infrastructure
civilo-militaire : ponts, routes, autoroutes et chemins de fer pour assurer la
mobilité rapide des troupes et des équipements lorsque notre sécurité l’exige.
Il y a des investissements dont tout Roumain pourrait bénéficier.
Ces investissements sont vitaux pour un État situé à la frontière orientale de
l’OTAN et de l’Union européenne. La Russie de Poutine reste une menace directe,
et la Roumanie a besoin d’infrastructures modernes et résilientes.
Je remercie le Premier ministre Ilie Bolojan, le ministre des Finances
Alexandru Nazare et le chef d’annulation du Premier ministre Mihai Jurca pour
le rôle très important qu’ils ont joué dans ces négociations. D’ici fin
novembre, nous aurons certainement, avec la Commission européenne, la liste des
projets concrets.
La Roumanie doit profiter de cette énorme opportunité pour renforcer sa défense
et moderniser ses infrastructures. C’est une étape essentielle pour notre
sécurité et pour l’avenir européen de la région de la mer Noire.
Diana Buzoianu (ministre de l’Environnement)
> La réforme des eaux roumaines
est essentielle. Nous devons apporter la transparence dans cette institution.
Une véritable expérience de leadership est nécessaire pour utiliser des projets
critiques pour des centaines de milliers de Roumains exposés aux inondations.
C’est ce qu’on va faire à l’avenir.
La Roumanie a perdu plus de 300 millions d’euros du PNRR, argent essentiel
pour la défense des infrastructures critiques contre les inondations. Pas un
seul kilomètre de la jetée n’a été construit à partir des plus de 400 qui
pourraient être construits. Sur les 13 barrages fournis, un seul sera financé.
Sur 13 polders, il ne restait plus qu’un polder. Le reste des fonds a été coupé
par la Commission européenne.
Mais cette histoire n’a pas besoin d’être celle des eaux roumaines. Nous
travaillerons à rendre l’institution plus efficace pendant cette période. «
Dans les mois à venir, nous aurons un directeur intérimaire pour une période de
transition qui aura un mandat de transparence et de réorganisation
♦ USR
> [Crise de Gaza] Les députés
européens de l’USR Vlad Voiculescu et Dan Barna ont voté pour l’adoption d’une
importante résolution sur la situation à Gaza. Par la résolution co-initiée par
Vlad Voiculescu, le Parlement européen :
– exige un cessez-le-feu immédiat et permanent et la libération de tous les
otages israéliens ;
– Condamne fermement les attaques terroristes du Hamas et appelle à des
sanctions contre le groupe, mais aussi contre les responsables et colons
israéliens violents en Cisjordanie ;
– dénonce le blocus humanitaire imposé par le gouvernement israélien, qui
provoque la famine, et demande l’ouverture de tous les points frontière pour
l’aide humanitaire ;
– réaffirme que le
droit d’Israël à la légitime défense ne justifie pas les attaques militaires
indifférentes contre les civils ;
– soutenir les enquêtes sur les crimes de guerre et exige que tous les
coupables soient tenus responsables ;
– réaffirme l’importance d’une solution basée sur la coexistence de deux États,
Israël et la Palestine, le seul qui puisse apporter la paix et la stabilité
dans la région.
La résolution a été adoptée par le Parlement européen
Parallèlement, le ministre des affaires étrangères, Oana Țoiu a rencontré les
ambassadeurs des Etats membres de l’Organisation pour la coopération islamique.
Les principaux messages envoyés de la Roumanie :
– l’urgence d’un nouvel accord de cessez-le-feu et la libération des otages,
qui conduiront à une paix durable ;
– augmentation des flux humanitaires vers Gaza, accès sûr pour les travailleurs
humanitaires et soutien à la population civile ;
– la poursuite des actions d’évacuation et de soutien médical de la Roumanie –
y compris le traitement des 41 enfants palestiniens amenés en Roumanie ;
– soutien à la solution à deux États, avec le désarmement du Hamas et garantie
fermement la sécurité pour Israël.
● Suède
♦ Liberalerna
Simona Mohamsson (première secrétaire)
> Quelle semaine gagnante ! La semaine a été remplie de décisions
importantes, de travail acharné et de grandes victoires libérales.
Rejoignez-nous pour quelques moments forts de la semaine passée :
– Cette semaine, le Parlement a ouvert une nouvelle année de travail. Ici avec
mes potes du conseil d’état libéral.
– Aujourd’hui est aussi un jour historique. Après 30 ans d’échec de la
réglementation, nous mettons maintenant le pied à terre et régulons le temps
d’enseignement des enseignants. Il n’y a qu’une fête scolaire : les libéraux.
-. L’école primaire sera désormais totalement libre de mobiles. L’école devrait
être faite pour apprendre et savoir, pas pour faire défiler TikTok ou être
dérangé par les notifications Snapchat !
– Etape par étape, nous nous assurons que les familles suédoises avec enfants
et d’autres ménages reçoivent plus d’argent dans leur portefeuille. Nous
réduisons les taxes sur le travail, sur les honoraires des maisons préscolaires
et de vacances, sur l’électricité, pour les retraités et supprimons l’écart
fiscal pour les personnes qui ont une indemnisation
– Grâce aux libéraux, le gouvernement passe maintenant à la prochaine étape
pour s’assurer que les écoles sont interdites de retirer leurs bénéfices. Les
enfants devraient toujours être en avance sur les compagnies boursières !
– Tous les enfants devraient se sentir en sécurité dans l’eau. C’est pourquoi
le gouvernement investit maintenant dans les écoles de natation à l’étranger.
Le code postal ne devrait jamais déterminer si vous apprenez à nager.
– La Suède devrait être un pays où nous nous éduquons, nous nous comportons et
nous soutenons. Mais lorsque les enfants sont éloignés de la langue, de l’école
et d’autres sociétés, leur avenir et notre communauté sont menacés. C’est
pourquoi le gouvernement mène plusieurs enquêtes sur les conditions de
croissance des enfants. Les faits sur la table font une bonne politique.
> La Suède devrait être un pays où nous nous éduquons,
nous nous comportons et nous soutenons.
Mais lorsque les enfants sont éloignés de la langue, de l’école et d’autres
sociétés, leur avenir et notre communauté sont menacés. C’est pourquoi les
libéraux dans le budget mettent en œuvre des investissements ciblés pour briser
la xénophobie et renforcer les conditions des enfants dans tout le pays.
Les valeurs sont une affaire juste. Tous les enfants devraient avoir les mêmes
droits fondamentaux – que vous grandissiez à Bromma ou à Biskopsgården. Cela
nécessite des investissements ciblés dans des domaines où nous savons que les
valeurs libérales sont exemptées.
C’est pourquoi le gouvernement, grâce aux libéraux, décide de la politique
d’intégration. Du sentiment et des suppositions aux faits.
Dans le budget, nous investissons dans la cartographie de la façon dont les
conditions des enfants sont affectées par la croissance à l’étranger, dans les
clans criminels et dans les zones où la BVC n’arrive pas Pour pouvoir placer
les bons paris – tôt et précis.
Nous dirigeons donc le pouvoir de la société là où il est le plus nécessaire.
> Enfin, nous obtenons une interdiction mobile des écoles
primaires suédoises. L’école devrait être faite pour apprendre et savoir – pas
pour défiler sur TikTok ou être dérangé par les notifications Snapchat.