Face au constat de l’abandon d’un grand nombre de chats domestiques cet été, Chantal Brunet, présidente de BiscaChats, lance un appel pour les protéger et soutenir l’adoption des pensionnaires que recueillent les bénévoles de l’association, qui ont sorti 70 chats de la rue en 2024. Actuellement, 32 chatons et 7 jeunes adultes espèrent trouver un foyer et des maîtres aimants.

« On récupère tous les chats non-identifiés sans exclusivité. Malheureusement, nous ne pouvons pas intervenir dans des cas avérés de maltraitance. Grâce à l’aide précieuse des vétérinaires, on répertorie tous les animaux que l’on attrape, nous les faisons examiner, vacciner, stériliser et pucer, et bien-sûr nous les nourrissons. La stérilisation et l’identification peuvent atteindre 257 euros. On se démène pour trouver des aides partout afin d’acheter leur nourriture en priorité et nous sollicitons la générosité des citoyens pour nous aider à financer notre action, notamment en organisant des lotos et des vide-greniers. Les gens qui aiment les chats sont toujours dans l’empathie, mais on ignore combien les volontaires de BiscaChats se dévouent pour nos compagnons félins. »

Recherche familles d’accueil

« Nous recherchons toujours des familles d’accueil pour élever les chatons pendant deux ou trois mois et des familles adoptantes évidemment ; ainsi que des terrains et des jardins clôturés pour les faire évoluer. On aimerait aussi pouvoir trouver des observateurs par quartier pour repérer les chats errants ou libres. La mortalité des jeunes non-vaccinés contre le fiv, la leucose, le typhus et le coryza est très élevée bien que nous contribuions grandement à éviter les transmissions virales grâce à la stérilisation. »

Ne jamais abandonner son chat : c’est le cri du cœur des bénévoles de BiscaChats qui préconisent la « ronronthérapie », dont les bienfaits apaisants sont reconnus. Le chat est un magicien à pattes de velours.