« Marseille je t’aime et je serai candidate. » Après des semaines de tergiversations à droite, la révélation d’une enquête menée par le parquet après un signalement la visant pour détournement de fonds publics, Martine Vassal vient d’officialiser sa candidature à la tête d’une liste d’union de la droite et du centre à la reconquête de la mairie de Marseille en mars 2026.
« Nous sommes prêts à reprendre cette ville à cette gauche » qui « dilapide l’argent qui est dans nos caisses pour faire des événements et du karaoké alors que nos secteurs manquent d’infrastructures. »
Lors des discours de clôture des universités d’été de la droite et du centre sous le thème « Tous unis sous les mêmes couleurs » aux halles de la major ce samedi, Martine Vassal a rappelé qu’il y a six ans jour pour jour, elle se lançait dans la bataille municipale, mais dans d’autres conditions. « Aujourd’hui l’union, nous l’avons. »
Après les divisions fratricides à droite qui avait conduit à la défaite de Martine Vassal aux élections municipales en 2020, c’est le visage d’une droite unie et réconciliée qu’elle a présentée en présence de Renaud Muselier : « On est tous là et ça va marcher ! Et je pèserai de tout mon poids » – mais aussi d’Yvon Berland (LREM) qui s’était maintenu contre Martine Vassal au deuxième tour dans les 6e-8e et Bruno Gilles, ancien sénateur-maire des Républicains, qui avait conduit une liste dissidente. « Il n’y a pas de clan, pas d’entre soi, que des gens qui veulent construire une vision pour tous les Marseillais », a-t-elle déclaré.