EN BREF

  • Le 13 septembre 2025, Fabien Olicard est éliminé de Les
    Traîtres sur M6.
  • Anne-Élisabeth Blateau, émue, exprime sa tristesse après
    l »élimination de son ami, révélant un lien fort et
    sincère.
  • La dynamique du jeu révèle des amitiés intenses et
    inattendues, où stratégie et émotion s’entremêlent.

Le troisième acte de
Les Traîtres
a viré au
drame, ce samedi 13 septembre sur M6. La table ronde, ce
tribunal improvisé
où l’on tranche des destins comme au
jeu de cartes, a scellé le sort de
Fabien Olicard
. Le mentaliste, soupçonné par tous, a été
sacrifié par douze voix contre lui. Une victoire
éclatante pour
les Loyaux
, qui ont enfin réussi à démasquer un traître, mais
une déflagration pour
Anne-Élisabeth Blateau
.

La comédienne, présente pour
défendre l’association FERUS, a craqué devant les caméras. Les yeux
embués, le cœur serré, elle n’a pas retenu ses
larmes
. Et dans un ultime sursaut théâtral, elle a même
balancé à son ami : « Ptain, espèce de salopard !« . Un coup de
poignard à la fois sincère et mis en scène, qui a électrisé
l’instant. Dans les coulisses, elle a livré sa vérité :
« C’est juste un truc humain.
Ça me rend triste en vrai. Je me demande ce que je
vais faire et avec qui je vais me marrer. Donc je pleure
vraiment. »

Les Traîtres : un duo inséparable pris au piège du jeu

Pour Anne-Élisabeth Blateau,
Fabien Olicard n’était pas qu’un partenaire de stratégie, mais
un véritable ami, forgé dans l’urgence d’un huis
clos où chaque heure vaut un jour. Elle raconte à Télé-Loisirs ce lien
éclair
, presque irréel : « Il a été mon ami dès le début, lorsqu’on
s’est rencontrés, avant même qu’on soit désigné traître ou loyal.
Je savais qu’il allait me griller s’il n’était pas avec
nous. » En l’intégrant parmi les traîtres, elle croyait
jouer la carte gagnante.

Mais le mentaliste, piégé par
son propre rôle, n’a pas su convaincre. « Au bout de trois jours, les gens se sont rendu
compte qu’il ne trouvait pas les traîtres alors qu’il était
mentaliste. On était dans une impasse. »
Résultat : un couperet, des voix unanimes, et l’allié le plus
précieux qui quitte la table. Pour l’interprète d’Emma dans

Scènes de Ménages
, cette élimination
n’a rien d’un simple épisode de jeu : c’est une cassure dans
une complicité qui l’avait déjà nourrie et
portée.

Les Traîtres : quand la télé fabrique
des coups de foudre

Si les spectateurs ont souri
en voyant ses larmes et son insulte feinte, Anne-Élisabeth Blateau
assure que tout était sincère, à sa façon. « Quand il s’est levé de la table pour annoncer qu’il
était traître, je me suis dit qu’il fallait y aller. Là, pour le
coup, c’est complètement pour de faux. Mais j’étais tellement
nourrie par la tristesse de son départ que ce
n’était pas compliqué de monter d’un cran. »

Derrière le décor, elle
raconte cette étrange intensité du tournage :
journées interminables, confidences à n’en plus finir, temps
accéléré. « Ça paraît bizarre
de dire que c’était mon ami au bout de trois jours, mais ce n’est
pas le temps normal. J’avais l’impression de le connaître
depuis dix ans
. »

Un coup de foudre
amical
né dans la tension d’un jeu où tout s’emballe, où
l’on se trahit, se console et s’attache en même temps. Depuis,

la comédienne
le répète : « C’est toujours mon ami ! » Une
preuve que dans Les
Traîtres, la stratégie fait le spectacle, mais que l’émotion,
elle, ne triche pas.