Le Conseil municipal a condamné « avec la plus grande fermeté » ces dégradations. Marie-Hélène Padovani, le maire, a dénoncé un acte « lâche et inutile ». « En s’attaquant à cette œuvre, ce ne sont pas seulement des matériaux que l’on dégrade, mais aussi des valeurs de respect, de culture et de partage. C’est l’image de la Corse qui est abîmée alors que nous avons tant de richesses à offrir. »
La commune annonce qu’une plainte sera déposée. Les services municipaux ont rapidement nettoyé les tags et la sculpture a retrouvé son aspect d’origine.
La maire a tenu à remercier l’artiste et l’Office de tourisme pour leur engagement et a réaffirmé que San Martino di Lota continuerait à accueillir et défendre des projets culturels.
Selon le Code pénal, les auteurs de ce type de dégradations encourent jusqu’à deux ans de prison et 30 000 € d’amende.