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Chers lecteurs,

Les minorités bruyantes qui terrorisent les facs auront-elles raison de la liberté scientifique et, surtout, de la civilité sans laquelle une société meurt à petit feu ? Dans l’enseignement supérieur, tout le monde ne l’entend pas de cette oreille, loin de là.

Petit rappel de quelques faits. Le 1er avril, un groupe d’étudiants couverts de cagoules ou de keffiehs a menacé physiquement le docteur en géographie Fabrice Balanche, interrompant son cours à Lyon-II et le contraignant à quitter la salle où il officiait.

Une cinquantaine d’universitaires s’insurgent dans colonnes contre cette énième intimidation et soutiennent leur collègue : «La campagne contre Fabrice Balanche visait donc à délégitimer un universitaire dont les travaux contredisent certains récits militants sur la Syrie, en le caricaturant comme un suppôt du régime, quitte à travestir ses analyses, à ignorer ses sources, et à attaquer sa personne plutôt que ses idées». Spécialiste reconnu du Proche-Orient…

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Le Figaro

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