La «candidate naturelle» du RN à la prochaine présidentielle semble décidée à faire tomber le nouveau gouvernement dès qu’elle le pourra.
D’un côté la façade, de l’autre les coulisses et la scène. Le Rassemblement national (RN) avait donné rendez-vous à ses troupes, ses cadres et ses élus à Bordeaux (Gironde) dimanche pour lancer de manière très officielle la campagne des élections municipales de mars 2026. Mais à l’ombre de la tribune du Palais 2 l’Atlantique, en périphérie de la capitale de la Nouvelle-Aquitaine, et sur scène, le principal sujet de conversation concernait bien évidemment le nouveau premier ministre Sébastien Lecornu, nommé quelques jours plus tôt par Emmanuel Macron. Et sa future chute.
À ses troupes, Marine Le Pen a un adage, qu’elle aime répéter régulièrement : une stratégie qui s’étale sur plus de deux semaines ne fonctionne jamais. Elle s’écroule au premier accroc. Pour faire tomber François Bayrou et son gouvernement, la députée du Pas-de-Calais avait attendu que les Français, et surtout les électeurs du RN, souhaitent en majorité une censure. L’opportunité s’est présentée avec le vote de confiance
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