Une longue file d’attente. Rue Saint-Guillaume, dans les locaux de Sciences-Po Paris, une foule de Syriens patiente avant la conférence du général Manaf Tlass, pour sa première prise de parole publique depuis treize ans. Réfugié en France depuis 2012 après sa défection du régime de Bachar al-Assad dont il était un très proche, l’ancien chef militaire a choisi un lieu, une date, un format et un contexte surprenants. Invité du «Cercle France-Liban» des étudiants de Sciences-Po, samedi 13 septembre, son apparition est une rareté jalonnée de mesures de confidentialité et de sécurité exceptio