Comme le rappelait encore un tract distribué, place Jules-Guesde (3e), dimanche 14 septembre après-midi, l’Union pour la Palestine Marseille (UPM) appelle à « la mobilisation chaque dimanche, porte d’Aix, jusqu’à la fin du génocide ». Alors, ce jour, ils étaient à nouveau près de 500 à avoir convergé vers cette esplanade « en solidarité avec la Palestine et la résistance palestinienne ». Ils ont ensuite rejoint l’Hôtel de ville via la rue d’Aix, le cours Belsunce et La Canebière.

Un long étendard aux couleurs de la Palestine avait été déroulé au milieu d’un cortège où figuraient également des drapeaux de l’Algérie, de la Tunisie, du Liban, ainsi que de La France insoumise, du NPA-Révolutionnaires ou encore de l’Appel Communiste. Dans les rangs, des militants d’ultra-gauche, croisés lors des blocages entrepris lors de l’opération « Bloquons tout » du 10 septembre, étaient venus apporter leur soutien.  

« Palestine vaincra, Palestine vivra, Israël casse-toi ! », ont scandé les manifestants

Au micro, Fadela, la coordinatrice de l’UPM, et d’autres à ses côtés donnaient de la voix, lançant des slogans repris en chœur. On pouvait notamment entendre « Palestine vaincra, Palestine vivra, Israël casse-toi ! ». Qualifiés de « complices de la famine et du génocide en Palestine« , bien des états occidentaux étaient dans le viseur. Plus particulièrement le gouvernement français jugé « incapable ».

Le maire de Marseille, Benoît Payan n’a pas été épargné, lui non plus, par l’UPM. L’objet de ces virulentes critiques ? Le jumelage de Marseille avec la ville israélienne d’Haïfa que ce collectif ne cesse de dénoncer, réclamant un déjumelage. « Benoît Payan s’y refuse, prétextant que Haïfa est une ville amie, parce que son maire est socialiste, mais c’est un argument qui n’est absolument pas recevable. Maintenir ce jumelage est une honte. Non seulement, nous demandons le déjumelage de Marseille avec Haïfa, mais aussi avec toutes les villes françaises qui sont jumelées avec une ville israélienne », s’élevait encore, ce dimanche, Fadela qui a envoyé un message à l’adresse du maire de Marseille : « En cette période d’élections municipales, ce déjumelage est, pour nous, une question centrale et nous serons tout particulièrement attentifs à ce qu’elle soit prise en compte. »

C’est, d’ailleurs, aux cris habituels de « Payan, Haïfa, on n’en veut pas ! » que cette manifestation a rallié l’Hôtel de Ville.