L’alliance entre les États-Unis et Israël est “aussi solide que les pierres du Mur des lamentations”, selon Benjamin Nétanyahou, qui s’est rendu au lieu saint, le 14 septembre, accompagné de Marco Rubio, le secrétaire d’État américain arrivé à Jérusalem le matin même pour une visite de deux jours.
Ce dimanche, le personnel de sécurité a interdit aux femmes journalistes d’accéder au site, expliquant que “Nétanyahou et Rubio avaient l’intention de prier devant le Mur”, rapporte Ha’Aretz.
La veille de son départ, Marco Rubio avait déclaré à des journalistes qu’il se rendait en Israël afin d’examiner “comment les récents événements au Qatar pourraient affecter la poursuite de la guerre”. Le secrétaire d’État visait la frappe israélienne du 9 septembre sur un quartier résidentiel de Doha où de hauts dirigeants du Hamas étaient réunis. Une opération dont Donald Trump, selon ses déclarations, n’avait pas été prévenu et qui l’avait mis “en colère”.
Cette visite est une démonstration de soutien à Israël, “qui paraît de plus en plus isolé” alors que doit se tenir dans quelques jours à New York un sommet de l’ONU coprésidé par Paris et Ryad au cours duquel plusieurs pays se préparent à reconnaître un État palestinien, analyse le quotidien de Tel-Aviv.
“Notre alliance n’a jamais été aussi forte”
Trois jours après le raid sur Doha, Marco Rubio et Donald Trump ont rencontré le Premier ministre qatari pour discuter des conséquences de l’opération israélienne. “Ces deux rencontres successives illustrent la manière dont l’administration Trump s’efforce d’équilibrer les relations entre ses principaux alliés du Moyen-Orient, malgré la condamnation générale suscitée par l’attaque.”
Les discussions approfondies sont prévues pour lundi 15 septembre. Elles devraient se concentrer, selon Marco Rubio, sur “le retour des otages, la recherche de moyens pour que l’aide humanitaire parvienne aux civils et la lutte contre la menace que continue de représenter le Hamas”. Le même jour, le secrétaire d’État américain assistera à l’inauguration du Chemin des pèlerins, au cœur de la Cité de David, un site archéologique situé sous le quartier palestinien de Silwan, à Jérusalem-Est.
Avant de quitter le Mur des lamentations, Benjamin Nétanyahou a tenu à souligner “le caractère durable” et la “force” de l’alliance israélo-américaine. “Cette alliance n’a jamais été aussi forte que sous la présidence de [Donald] Trump et du secrétaire Rubio, et nous l’apprécions profondément”, a-t-il déclaré.