Le HBC Nantes était attendu au tournant. Il a répondu présent. À l’image de sa défense qui a su monter les rangs de parpaings pour rejoindre les vestiaires à la mi-temps avec seulement neuf buts encaissés. Le retour du patron, Thibaud Briet, a fait le plus grand bien. Associé à Gaber, puis Yoshida, l’international français a offert à l’ensemble nantais plus de mobilité, d’agressivité, de dissuasion. En fait, les Nantais auraient dû rejoindre les vestiaires au repos avec un avantage plus conséquent mais deux shoots hors cadre dans une cage vide, un face-à-face manqué de Briet face à Lettens et un jet de sept mètres de Leopold stoppé ont contrarié les desseins nantais (13-9). C’était seulement partie remise. Les Nantais sont revenus avec les mêmes intentions défensives et ont converti grâce à Ian Tarrafeta, signant au passage un 3-0 (16-9 à la 35’). Devant sa tablette, s’il a pu regarder le match, Grégory Cojean qui ne se trouvait pas sa place sur le banc puisqu’hospitalisé en début d’après-midi pour un accident domestique, a dû apprécier.

Les Nantais avaient la pression, leur président, Gaël Pelletier, ne s’était pas gêné pour livrer le fond de sa pensée, ils ont répondu présents. En tout cas, Dimitri Fleurance a bien assuré l’intérim.