CHRONIQUE – À Strasbourg, ce 10 septembre, Ursula von der Leyen a délivré un discours incohérent et déconnecté des réalités du monde comme des attentes des citoyens européens. Il y a urgence à replacer l’Union et la Commission sous le contrôle des grands États européens.
À Strasbourg, le 10 septembre, Ursula von der Leyen a placé son discours sur l’état de l’Union – inspiré par les institutions des États-Unis – sous le signe de l’unité de l’Europe pour défendre la démocratie. Mais loin d’organiser le réveil du continent face aux menaces de l’Amérique illibérale de Donald Trump, de la Russie impériale et militariste de Vladimir Poutine, de la Chine totalitaire de Xi Jinping, de la dictature islamique de Recep Tayyip Erdogan, elle est devenue le symbole de la faiblesse et de l’impuissance de l’Union.
Aux antipodes du diagnostic, de la vision et du plan d’action proposé par Mario Draghi, Ursula von der Leyen a délivré un discours incohérent et déconnecté des réalités du monde comme des attentes des citoyens européens. Sa seule ligne directrice réside dans le clientélisme à l’égard des composantes de la coalition fragile et hétérogène dont elle dépend au sein du Parlement.
Dans la lignée de son étrange positionnement comme chef de guerre face à la Russie et de…
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