Le stade Mayol inaugurait samedi, à l’occasion du premier match du RCT à domicile cette saison, son nouveau décorum d’avant-match.

On aime le stade Mayol. Ce cocon incandescent, niché entre le ciel et l’eau, qui vit au rythme des exploits de son RCT est un des phares du rugby français. Entendre battre son cœur rouge et noir, mû par ses milliers d’aficionados est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie pour peu que l’on aime un tant soit peu ce jeu. Désormais, elle promet d’être encore plus puissante. Car depuis samedi, à l’occasion de la venue du CO et pour le premier match à domicile de Toulon cette saison, la célèbre enceinte toulonnaise inaugurait de nouveaux éclairages et une nouvelle cinématique d’avant-match qui renforcent, si besoin était, l’ambiance de feu et de fête qui habille les matchs.

Entre modernité et tradition, la mairie de Toulon a vu les choses en grand cet été, en investissant près de 5 millions d’euros dans son écrin ; histoire de le mettre aux normes de diffusion télé et de rendre la « fan expérience » toujours plus riche. Vingt mille heures de travaux plus tard, les supporters du RCT et des clubs visiteurs peuvent vivre une expérience encore plus immersive, sans doute une des plus belles que puisse offrir le Top 14, entre un « Hell’s bells » tellurique et un « Pilou-Pilou » à réveiller les morts. Un son et lumière de tous les diables mais qui sait rester à taille humaine. Car Mayol n’est pas et ne sera jamais une salle de concert. Juste un vrai stade qui sublime le rugby et ses acteurs. Une « Bombonera » à la française en quelque sorte.