Zohran Mamdani, qui est ouvertement socialiste, a reçu le soutien de la gouverneure démocrate de l’État de New York pour les élections municipales qui se tiendront le 4 novembre. Un choix très critiqué par le président américain.
Ce lundi, Donald Trump a mis en garde la gouverneure démocrate de l’État de New York Kathy Hochul pour avoir apporté son soutien aux municipales à New York au candidat de l’aile gauche du parti Zohran Mamdani, qu’il qualifie de «petit communiste». «C’est un développement assez choquant, et une très mauvaise nouvelle pour la ville de New York (…) Washington suivra cette situation de très près. Il n’y a aucune raison de jeter de l’argent par les fenêtres !», écrit le président américain sur son réseau Truth Social.
Trois candidats démocrates – et un républicain – vont se disputer les suffrages des New-Yorkais le 4 novembre prochain, mais c’est le jeune élu au conseil municipal de 33 ans, «socialiste» revendiqué, qui pour le moment domine largement dans les sondages. Dimanche la gouverneure de l’État lui a apporté son soutien, en affirmant que la lutte contre la vie chère, dont Zohran Mamdani a fait le cœur de sa campagne, avait toujours été sa «priorité».
«En tant que gouverneur, j’ai pris des mesures pour atteindre cet objectif, notamment en réduisant les impôts sur le revenu de la classe moyenne et en rendant les repas scolaires gratuits pour tous les élèves. Mais il reste encore beaucoup de travail à accomplir», écrit Kathy Hochul. «Et compte tenu des politiques abjectes et destructrices qui sortent de Washington chaque jour, j’avais besoin de savoir que le prochain maire ne serait pas quelqu’un prêt à céder le moindre pouce au président Trump», écrit-elle encore.
«C’est aussi une rébellion contre les mauvais candidats»
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump marque son intérêt pour l’élection à New York, ville dont il est originaire et où il a bâti une grande partie de sa carrière. Interrogé vendredi sur Fox News, il a lancé à propos de Zohran Mamdani : «on dirait qu’il va gagner». «Et c’est une rébellion. C’est aussi une rébellion contre les mauvais candidats», a-t-il dit.
Plusieurs médias ont fait état d’un possible retrait de la course du maire sortant Eric Adams, fragilisé par des accusations de corruption, à la peine dans les sondages, en échange d’un poste dans l’administration Trump. Mais l’intéressé a jusqu’à présent toujours démenti.