« J’ai décidé de soutenir la candidature portée par Michel Bonnus ». Quatre jours après le conclave de la majorité municipale et un week-end de négociations stériles entre Josée Massi et Michel Bonnus, Hubert Falco a tranché.

Dans un communiqué envoyé ce lundi, l’ancien maire, inéligible depuis sa condamnation, désigne celui qu’il souhaite lui voir succéder.  » Je vais m’engager pleinement aux côtés de [Michel Bonnus] aux côtés des membres de l’équipe municipale qui vont le rejoindre, pour faire gagner Toulon « , indique l’ancien premier magistrat.

Cette annonce marquera-t-elle la fin d’un feuilleton, qui a mis la droite locale en ébullition pendant plusieurs semaines?

Selon Hubert Falco, ce sont les événements des dernières heures qui auraient précipité le calendrier. En particulier, le communiqué de Josée Massi dimanche, s’estimant légitime à conduire la liste.

« Quelle n’a pas été ma surprise de découvrir dimanche après-midi un communiqué de presse et une lettre de Josée Massi à l’équipe municipale laissant présager une candidature actée, bien qu’elle ne l’affirme pas, sans que je n’en sois ni informé au préalable, ni destinataire. La loyauté si souvent prônée ne se vérifie pas en paroles mais se prouve par des actes! Hélas, je ne peux donc que constater que cet esprit de rassemblement et d’unité n’est pas, malgré les apparences, totalement partagé par Josée Massi ».

Une relation pas toujours au beau fixe

S’il soutient aujourd’hui le sénateur LR, Hubert Falco n’a pas toujours eu des relations cordiales avec Michel Bonnus à qui il reprochait des ambitions précoces.

Des dissensions qu’il évoque d’ailleurs dans son communiqué, même s’il estime que la page est tournée: « Oui ces dernières années, j’ai pu être en désaccord avec quelques prises de position de Michel Bonnus, mais notre amour pour Toulon nous a rapprochés. Nous avons de plus toujours été d’accord sur l’essentiel, privilégier l’intérêt supérieur de notre ville et de ses habitants ».

Cette annonce devrait à présent lancer la campagne de Michel Bonnus, après une précampagne de 18 mois. « Avec ce soutien et celui de la majorité municipale je ne peux plus m’échapper, je suis candidat! », annonce le sénateur.