Publié le
16 sept. 2025 à 6h32
Entre les zones piétonnes et les nombreuses places déjà occupées, ce n’est pas toujours une mince affaire de se garer à Bordeaux. Surtout lorsqu’on veut éviter les parkings souterrains ou les zones de stationnement payant. Mais dans certaines zones de la capitale girondine, des rues sont encore gratuites. La rédaction d’actu Bordeaux a fait le point et interrogé l’équipe municipale sur un potentiel agrandissement des secteurs payants.
Les zones de stationnement
Le stationnement est globalement payant dans toutes les rues situées à l’intérieur des boulevards de Bordeaux. À Caudéran, la zone située entre le boulevard du président Wilson et le parc Bordelais est également payante. Rive droite, le stationnement est payant dans le quartier de la Bastide. Une carte détaillée est à retrouver sur le site de la mairie.
Le stationnement est payant tous les jours de 9h à 19h, sauf les dimanches et jours fériés. Il existe deux zones tarifaires : la rouge dans l’hypercentre et la verte en dehors. Les résidents peuvent bénéficier d’un abonnement à tarif préférentiel afin de se garer à proximité de leur domicile, à renouveler tous les deux ans.
Les différentes zones de stationnement payant à Bordeaux en septembre 2025. (©OpenstreetMap/Mairie de Bordeaux)
Les zones qui restent gratuites rive gauche à Bordeaux sont donc l’extra boulevard (Saint Augustin, la majorité de Caudéran, etc.), de nombreuses rues du quartier du Grand parc, Bacalan, Bordeaux Lac, autour du stade Alfred Daney. Rive droite, on retrouve la Benauge et Brazza.
D’autres secteurs bientôt payants ?
Les Chartrons Sud, la Bastide, Caudéran-parc bordelais… Ces dernières années, le secteur de stationnement payant a été étendu à plusieurs quartiers de Bordeaux – après avoir mené des concertations publiques auprès des habitants.
Pourquoi n’y a-t-il pas de zone bleue ?
Elle ne serait pas adaptée à Bordeaux car elle ne « fonctionne pas quand le taux de pression est trop élevé », affirme Didier Jeanjean, adjoint au maire chargé de la nature en ville et des quartiers apaisés. Avec un stationnement gratuit, mais limité dans le temps, elle nécessite des agents de police municipale qui « tournent en permanence ».
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Cette réglementation vise à lutter contre « les problèmes de manque de place, de stationnement gênant, de voitures ventouses, d’encombrement des trottoirs, de sécurité et de pollution » justifie la municipalité. Des problèmes qui se posent dans les quartiers encore gratuits aujourd’hui et créent des tensions. Assez pour les passer au stationnement payant ?
« Ce n’est pas d’actualité », indique Didier Jeanjean, adjoint au maire chargé de la nature en ville et des quartiers apaisés. Dans ces quartiers charnières sujets à de grand taux de pression (le nombre de voitures par place), Didier Jeanjean estime que plusieurs solutions devraient être mises en place parallèlement : développer les alternatives comme l’autopartage et les offres de transport en commun, développer des parkings (notamment les parcs-relais) et, enfin, passer au stationnement payant « si la tarification solidaire est en place ».
Mais pour l’instaurer, il faut prendre en compte les revenus des foyers, les types de voitures, les zones de stationnement… « Pour des raisons techniques, et par soucis de respect du règlement général sur la protection des données (RGPD), c’est difficile à mettre en place », détaille l’élu bordelais.
Autant dire que si l’élu espère déjà que la tarification solidaire puisse être mise en place dans les prochains mois, l’extension du secteur de stationnement payant (ou en tout cas le soumettre au vote des habitants) sera du ressort de la prochaine équipe municipale.
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