Une nouvelle fois, les problèmes de circulation sur l’avenue Pierre-Auguste-Renoir (RD 16) ont été au centre des préoccupations des riverains réunis durant le week-end sous la houlette du Comité d’intérêt local La Seyne ouest et sud (Cillsos). Qu’il s’agisse de fluidité du trafic, de vitesse des automobilistes ou de sécurité, les attentes sont plurielles.

En premier lieu, le CIL estime que les feux tricolores installés l’an dernier au carrefour de la Croix de Palun « ne donnent pas satisfaction ». Parce qu’ils entraînent régulièrement de longues files d’attente afin de laisser s’engager, sur l’axe principal, les véhicules arrivant des chemins transversaux.

Cela étant, le CIL demande que ces feux « fonctionnent en orange clignotant la nuit afin de limiter les bruits de freinage et de redémarrage dont le voisinage se plaint ».

En réponse, Sandra Torres, adjointe au maire en charge des quartiers sud, indique que « les services de la collectivité n’y sont pas favorables parce que cela amènerait les gens à rouler vite sur toute la ligne droite ».

« Un petit giratoire ne réduit pas la vitesse »

Pour autant, le CIL maintient que « la seule solution qui convienne à tous, c’est l’aménagement d’un giratoire, afin que les clients des commerces qui se multiplient dans le secteur puissent faire demi-tour sans franchir la ligne médiane de l’avenue Renoir ». « Si on fait un petit giratoire, répond l’élue seynoise, nous aurons un bis repetita de celui de Mauveou qui ne permet pas de réduire la vitesse ».

Un souci confirmé par les usagers inquiets de « la vitesse excessive » sur l’avenue, et qui demandent des contrôles ou l’installation d’un radar permanent. Un motard estime même que, « la seule solution, c’est d’installer des feux de signalisation à plusieurs endroits ».

Plus largement, concernant la route des Sablettes, le CIL considère qu’ »au vu de l’accroissement de la circulation sur cet axe de première importance, il faut qu’une nouvelle étude soit menée afin de définir un aménagement entre la RD 559 côté Six-Fours et le giratoire du Pas du Loup ». « Pour le moment, précise Sandra Torres, les services de la Métropole TPM étudient la possibilité de prolonger la bande cyclable au-delà de l’existant. »

Un projet de « pédibus » à l’école Jeau-Jacques-Rousseau

Sur cette avenue, se trouve l’école Jean-Jacques-Rousseau, devant laquelle « encore bien trop de parents stationnent sur les trottoirs et les bandes cyclables aux heures d’entrée et de sortie des classes », pointe le CIL qui juge cette situation « inacceptable ».

En réponse, l’adjointe au maire avance la solution du « pédibus », une formule qui consiste à faire converger les enfants du quartier à pied vers l’école, encadrés par des parents (ou grands-parents) équipés de gilets de sécurité. « C’est dans les tuyaux, la police municipale réfléchit sur l’itinéraire « , indique-t-elle, ajoutant que « cela aurait l’avantage de faire marcher davantage les enfants, ce qui serait vertueux pour eux ». Une option approuvée par les adhérents du CIL.

Pour évoquer ces questions ou tout autre sujet de préoccupation dans le quartier, Sandra Torres rappelle qu’elle tient une permanence chaque premier vendredi du mois, de 9h à 12h, au bureau de police municipale situé sur l’esplanade Bœuf (derrière le carrousel) aux Sablettes.