Ligue 1 (30e journée). Stade Brestois – RC Lens

Le fait de jeu, non sifflé à l’œil nu, pourrait bien constituer le tournant du match. Dans le temps additionnel de la première période du match Brest – Lens, Abdoulaye Ndiaye est célébré par le public pour un sauvetage devant sa ligne sur un tir de Thomasson, alors que Marco Bizot était battu (45’+ 1).

Alors que le RC Lens s’apprête à tirer le corner, M. Millot est appelé à consulter les images par ses assistants de la vidéo. Avec l’appui de plusieurs ralentis, l’arbitre estime que le défenseur sénégalais a touché le ballon de la main, après un rebond sur la hanche. Avant de prononcer une double sanction contre le Stade Brestois : un penalty, accompagné d’un carton rouge pour le joueur prêté par Troyes.

Ndiaye aurait probablement dû prendre un carton jaune

Sur ce point-là, l’Ifab, garant des lois du football, semble pourtant claire. « Si un joueur empêche l’équipe adverse de marquer ou annihile une occasion de but manifeste en commettant une main non délibérée et que l’arbitre accorde un penalty, le joueur fautif doit être averti », est-il inscrit dans l’article 12.3.

L’arbitre a donc, a priori, jugé comme délibérée la main d’Abdoulaye Ndiaye, situé à deux mètres du départ du ballon. Une décision sujette à interprétation, susceptible d’influer sur la deuxième période. À la 19e minute de jeu, le Var était déjà intervenu pour annuler, plutôt logiquement, un penalty sifflé pour Brest après un contact sur Sima.