En plein coeur de Saint-Laurent-du-Var, les odeurs de pain chaud attirent une nouvelle génération de gourmands. Depuis fin juillet, Épi a pris la suite de la boulangerie Saint-Antoine, institution trente ans durant tenue par la même famille. À sa tête, un jeune couple de locaux Erwan Prioton et Éléonore Viano.
Le 25 juillet dernier, après une semaine de travaux express, Épi a ouvert ses portes à la place de la boulangerie Saint-Antoine, qui avait marqué plusieurs générations de clients. « Beaucoup d’habitués sont venus nous dire : ça nous change, mais on est contents de retrouver notre boulangerie vivante » confient Erwan et Éléonore.
© Romain Boisaubert / Nice-Presse
Pour ces deux jeunes Laurentins, l’aventure fut une évidence. Elle, diplômée de l’Institut national de boulangerie-pâtisserie, trois fois major de promotion et passée par des maisons bios à Nice. Lui, novice dans le métier mais passionné, décidé à se lancer à ses côtés.
Fait maison et recettes originales
Changement de nom, changement de carte : ici, tout est maison, avec une volonté claire de se démarquer. Pas de baguette blanche ni de pâtisseries traditionnelles en vitrine, mais une offre artisanale centrée sur le levain et les farines biologiques.
© Romain Boisaubert / Nice-Presse
« Tous nos pains sont au levain, sans exception. On a une base de tradition, mais chaque jour, un pain spécial s’ajoute : seigle, petit épeautre, pain noir ou sportif le week-end » explique le couple. Parmi les créations phares, un pain protéiné unique élaboré à partir de farine de pois chiche, de lentilles vertes et de blé complet.
© Romain Boisaubert / Nice-Presse
Côté sucré, les classiques côtoient l’originalité : flan maison, gâteau basque, moelleux du jour et, le week-end, une brioche tressée à la fleur d’oranger qui fait déjà parler d’elle. En viennoiseries, les incontournables – croissants, pains au chocolat, brioches – sont là.
L’offre attire au-delà de Saint-Laurent
À l’heure du déjeuner, Épi mise aussi sur un snacking différent : pas de sandwichs en baguette, mais une focaccia garnie façon croque-monsieur, avec fromage frais, huile d’olive et ingrédients de saison. « On voulait vraiment sortir du classique que l’on retrouve partout » souligne Erwan.
© Romain Boisaubert / Nice-Presse
Si la clientèle reste en majorité laurentine, l’adresse commence à séduire plus loin. Des habitants de Nice se déplacent déjà pour goûter le pain au levain ou le fameux protéiné.
Une reconnaissance rapide qui conforte les deux artisans dans leur démarche . « On est partis de zéro, avec nos recettes, nos envies, et l’attachement à cette ville » résume Éléonore. Les clés du succès ?