Strasbourg écrivait les dernières lignes de son histoire de Capitale mondiale du livre Unesco mercredi 16 avril , par un hommage à l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, l’un des parrains de l’événement, incarcéré en Algérie depuis novembre. « Il n’est pas avec nous, mais il était à nos côtés lors de la journée inaugurale », s’est émue la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, devant le milieu littéraire réuni sous les ors de l’hôtel de ville. « Sa littérature lui a rendu le monde dangereux, en s’élevant contre l’extrémiste et le fanatisme religieux », décrit Jeanne Barseghian, déplorant les « hommes et femmes poursuivis, condamnés, voire exécutés pour avoir…