Une maladie foudroyante qui aurait pu lui coûter la vie à l’âge de 18 ans. Alors qu’elle souffrait de douleurs chroniques à la jambe que son médecin attribuait à une tendinite, une jeune Britannique a appris qu’elle souffrait en réalité d’un cancer grave.
Comme le rapporte le Daily Mail, la jeune femme, aujourd’hui âgée de 32 ans et mère d’un petit garçon de 10 ans, a finalement survécu au prix d’un lourd traitement, au cours duquel son tibia a notamment été retiré de sa jambe, puis regreffé.
Des douleurs musculaires persistantes…
Selon le quotidien britannique, Gracie Butler était âgée de tout juste 18 ans lorsqu’elle a commencé à ressentir des douleurs dans la jambe, auxquelles elle n’a dans un premier temps pas prêté attention.
La jeune femme est tout de même allée consulter son médecin généraliste, qui a conclu à des douleurs musculaires, puis à une tendinite, prescrivant à la jeune femme des séances de physiothérapie et des gels apaisants.
… symptômes d’une terrible pathologie
Ce traitement initial n’a toutefois absolument pas arrangé la situation et quelques semaines plus tard, l’état de Gracie s’est même brutalement aggravé lorsqu’au lendemain d’une soirée entre amis, elle s’est retrouvée dans l’incapacité totale de marcher.
La jeune femme a alors été admise en urgence à l’hôpital et a rapidement subi une radiographie, ainsi qu’une biopsie. A sa grande stupeur, les examens ont révélé qu’elle souffrait d’un sarcome à cellules fusiformes, une tumeur cancéreuse rare et agressive.
Vive inquiétude des médecins
« Ma famille et moi étions sous le choc », se souvient aujourd’hui Gracie Butler, citée par le Daily Mail. En raison de la gravité de la pathologie et de son jeune âge, la jeune femme a immédiatement entamé une chimiothérapie « à la dose la plus élevée disponible », selon le média britannique.
En dépit de ce traitement particulièrement intensif, les médecins ont signifié leur inquiétude à la patiente, lui indiquant notamment « qu’elle pourrait ne pas être en mesure de garder sa jambe ou d’avoir des enfants un jour ».
Une intervention chirurgicale « révolutionnaire »
Après plusieurs semaines de chimiothérapie, une intervention chirurgicale pionnière a ensuite été décidée. Comme l’explique le Daily Mail, celle-ci consistait à retirer le tibia de la jeune femme « pour l’exposer à des radiations pour tuer les cellules cancéreuses, puis à réinsérer l’os dans sa jambe, en le fixant avec des plaques métalliques ».
Gracie Butler a donc été opérée quatre mois après son diagnostic, avec succès, mais non sans séquelles. « C’était une intervention chirurgicale révolutionnaire, mais le traitement qui a suivi était insupportable », résume la jeune femme.
La chimiothérapie mise en pause pour soulager son organisme
« La chimiothérapie affectait le processus de guérison, la plaie de 20 cm résultant de l’opération ne se fermait pas et les infections récurrentes faisaient que la plaie devenait plus profonde et s’ouvrait encore plus », raconte Gracie, toujours citée par le quotidien britannique.
« De plus, la chimiothérapie provoquait des brûlures sur ma peau et des ulcères internes dans tout mon corps », poursuit-elle. Le traitement chimique a donc été mis en pause pendant un mois pour permettre à son corps de soutenir le choc et a ensuite été repris pour éradiquer définitivement le cancer.
Après le cancer, un long combat pour retrouver l’usage de sa jambe
Six mois plus tard, au terme du traitement, le sarcome de la jeune femme était guéri, mais cette dernière restait dans un état critique. Selon le Daily Mail, elle a ainsi dû « lutter contre une septicémie » dans la foulée.
La jeune femme a ensuite mis plusieurs années à retrouver l’usage normal de sa jambe gravement atteinte par le cancer, subissant au passage « de multiples interventions chirurgicales » et de nombreuses séances de physiothérapie.
Elle donne naissance à son premier enfant pendant sa rééducation
Alors que sa vie avait pris une tournure tragique depuis ses 18 ans, Gracie Butler s’est toutefois accrochée et a conservé une farouche volonté de vivre à travers les épreuves. Mieux encore, alors qu’elle se trouvait en rééducation, elle a connu un immense bonheur en accouchant de son premier enfant.
« En 2015, après le traitement contre le cancer et alors que j’étais dans une clinique de soins orthopédiques, j’ai donné naissance à mon petit garçon, ce qui est un miracle après avoir subi un traitement de chimiothérapie aussi agressif, des symptômes de ménopause et après qu’on m’eut dit qu’avoir des enfants étaient peu probable », témoigne la jeune femme.
« Cela a façonné qui je suis en tant que personne »
Aujourd’hui complètement guérie, Gracie travaille comme bénévole au sein d’une association caritative et tâche de passer le maximum de temps possible avec son fils. « Je suis tellement reconnaissante de l’avoir eu et de pouvoir passer ma vie à être sa mère, explique-t-elle, alors j’en profite au maximum, en visitant autant d’endroits que possible, en vivant différentes aventures et en profitant du quotidien avec lui, car je sais que j’ai énormément de chance de l’avoir eu. »
« Même si avoir un cancer à un jeune âge a été très difficile, cela a façonné qui je suis en tant que personne, conclut la trentenaire miraculée. Je repense à mon expérience du cancer avec des souvenirs positifs et je sais que j’ai la chance d’être ici 12 ans plus tard, d’avoir une jambe qui fonctionne et d’avoir un beau fils. Les moments passés ensemble en famille sont parmi mes meilleurs souvenirs et nous ont rapprochés encore plus. »