Série de décès aux urgences de Nantes, carence de moyens en soins psychiatriques en Loire-Atlantique, fermetures sporadiques des urgences en Mayenne… Un millier de soignants s’est rassemblé mardi matin devant le CHU de Nantes dans le cadre d’une manifestation régionale pour protester contre la casse de l’hôpital public.
« La Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) le confirme, en 2023, les fermetures de lits ont encore progressé ! », alerte la CGT du CHU de Nantes. « Il faut un électro choc […] Avec ces fermetures de lits, les services sont saturés, les équipes sont sous pression, les tensions augmentent dans les services d’urgences et les patients y restent des heures, voire des jours entiers, les personnels craquent et quittent les services… Il faut stopper ce cercle vicieux ! », détaille le syndicat qui appelait à la mobilisation des soignants des cinq départements de la région.
Défendons nos droits et l’accès aux soins le mardi 16 septembre à 10h30 devant le CHU de Nantes puis vers l’ARS. Tract en entier : https://t.co/neBMD1NFRo
Des collègues de Laval et de la région seront présents. Soyons nombreux le 16 septembre et toutes les autres dates 😉✊ pic.twitter.com/4uUTq0pPHW— CGT CHU Nantes (@CgtChuNantes) August 25, 2025
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J’accepte« Faire le tri des patients »
Dans un communiqué, le syndicat France Ouvrière (FO) dénonce les 1,1 milliard d’euros d’économie demandés par l’ex-Premier ministre François Bayrou sur les établissements de santé. À travers cette mobilisation, personnels hospitaliers, infirmiers et médecins réclament « des bras et des lits à hauteur des besoins des services et de la population ».
« Aujourd’hui dans notre pays, la prise en charge de la population repose essentiellement sur le dévouement et l’investissement de tous les personnels », déplore conjointement la CGT CSD 44. « Alors que notre système de santé figurait parmi les meilleurs du monde, nous sommes désormais contraints de plus en plus souvent à faire le tri des patient.es faute de place ».
Le cortège réunit à 10h30 s’est ensuite dirigé vers l’Agence régionale de santé (ARS).