En attendant la rénovation complète du CELP, Airt de famille exploite le lieu dans une démarche d’urbanisme transitoire. Le Festival s’inscrit avec cette 4e édition dans la lignée de son projet de mêler le réemploi à la création artistique pour rendre l’art vivant, participatif et inclusif. Un des hublots orange qui composait le toit de la passerelle du centre d’échanges, récemment détruite, se cache d’ailleurs dans l’exposition.
Avec la diversité d’artistes réunis, les techniques artistiques mobilisés sont multiples : mosaïque, peinture, aérographe, graffiti, collage, textile,… Chaque artiste vient avec son savoir-faire, ses techniques et met en scène les objets. « L’objectif est de faire découvrir des techniques, des univers complètement différents et des types d’arts que l’on n’a pas forcément l’habitude de voir dans un même lieu », poursuit la directrice et commissaire d’exposition.
À l’inverse de l’an dernier, où le festival s’était installé dans la galerie des Terreaux, cette année les visiteurs pourront tout au long de la visite déambuler et se déplacer d’espaces en espaces, pour découvrir de plus près les scénographies réalisées par les artistes.