Il y a bien sûr la gravité. Indissociable des dîners du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), grimpant chaque année, malgré elle, au fil des tensions qui détissent les fils entre les communautés. Faut-il rappeler les actes antisémites qui s’accroissent dans un pays où ceux à l’encontre des musulmans, certes moins nombreux, montent aussi de manière inquiétante ? Les incessantes petites phrases politiques, jamais vraiment utiles, toujours plus inflammables qui entretiennent les haines sur les réseaux sociaux et ailleurs, les fractures qui s’élargissent dans notre société. « La haine s’est insinuée jusque dans nos rues, nos ascenseurs », souffle Fabienne Bendayan, présidente en Provence du Conseil représentatif des institutions juives, avant de dénoncer « LFI et ses affidés qui instrumentalisent la cause palestinienne pour mieux fracturer la société ».
Face à elle, un aréopage où figure une grande partie de la classe politique régionale, y compris pour la première du Rassemblement national, incarné par le député Franck Allisio, mais en l’absence remarquée du maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan.
« Un des moments les plus dangereux de l’Histoire »
Et puis il …