Résumé

Nagui a révélé sur France Inter avoir connu des difficultés financières intenses dans sa jeunesse, une expérience qui continue d’influencer sa vision du confort actuel.

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On le connaît rieur, charismatique et à l’aise aussi bien sur les plateaux télé que derrière un micro. Mais ce lundi 16 septembre, Nagui a surpris tout le monde en livrant un témoignage personnel poignant sur France Inter, loin de l’image dorée qu’on pourrait associer à l’animateur star de N’oubliez pas les paroles et Taratata.

Invité à parler de ce qui le « tourmente », dans le cadre de la promotion du film Les Tourmentés de Lucas Belvaux, Nagui a laissé tomber le masque, révélant un passé bien plus sombre qu’on ne l’imaginait…

Une discussion autour de « Les Tourmentés » vire à la confession

Tout se passait comme à l’accoutumée sur le plateau de « La Bande Originale », émission coanimée par Nagui et Leïla Kaddour-Boudadi sur France Inter. Ce lundi, ils recevaient Ramzy Bedia et Linh-Dan Pham, les deux têtes d’affiche du nouveau film dramatique Les Tourmentés, en salles le 17 septembre.

Pour lancer le débat, Nagui a lancé une question ouverte à tous : « Qu’est-ce qui vous tourmente dans la vie ? Qu’est-ce qui vous met dans un état second ? »

Un tour de table sincère, entre confidences intimes et traits d’humour – l’un des invités n’hésitant pas à lancer un ironique « mon salaire sur France Inter », déclenchant quelques rires.

Mais lorsqu’est venu le tour de Nagui de répondre à sa propre question, l’animateur a surpris l’auditoire avec un témoignage aussi sincère que brutal.

“J’ai eu des moments de grosses galères…”

Sans filtre, Nagui a raconté un pan méconnu de sa vie, celui d’un jeune homme sans ressources, confronté à une précarité que peu soupçonneraient aujourd’hui :

« Un truc vrai : je n’ai jamais pointé au chômage, par espèce de fierté. Mais j’ai connu de grosses, grosses galères. J’ai squatté un appartement, j’ai dû piquer pour manger parce que je n’avais plus une thune. »

Un silence s’est installé en studio, pendant que Nagui poursuivait, visiblement ému :

« Quand tu squattes un appart et que le proprio découvre que t’es là sans autorisation, tu vis avec la peur au ventre. Ce genre d’expérience te marque à vie. »

De la rue… à la réussite

Aujourd’hui à la tête d’une véritable petite fortune, copropriétaire dans le groupe de production Banijay, Nagui tient à ne pas oublier d’où il vient.

« Cette peur de manquer, elle ne m’a jamais quitté. Même aujourd’hui. On peut avoir un pseudo-confort, mais tout peut basculer du jour au lendemain. »

Un rappel touchant de l’humilité de l’animateur, qui ne se laisse pas aveugler par les chiffres. Car si Capital estimait en 2018 ses revenus à 750.000 à 1 million d’euros annuels grâce à ses parts dans Banijay, et plus de 100.000 euros pour La Bande Originale seule, Nagui garde les pieds sur terre.

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