Le gouvernement espagnol n’entend pas relâcher la pression. Après avoir soutenu, par la voix du Premier ministre Pedro Sanchez, les manifestants pro-palestiniens qui ont fait dérailler la Vuelta, les socialistes au pouvoir ont fait comprendre ce mardi que la Roja pourrait boycotter la Coupe du monde 2026 si Israël se qualifiait.

« On verra en temps voulu », a lancé le porte-parole du PSOE au Congrès des députés, Patxi Lopez. Mais les intentions sont claires. L’Espagne milite pour un boycott sportif général de la part des instances, comme celui prononcé contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine en 2022. « Nous allons dire aux instances internationales qu’Israël ne peut pas participer », a-t-il ajouté à la sortie du Congrès.

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Pour le moment, la qualification d’Israël n’est pas acquise. La sélection est troisième du groupe I, à égalité de points avec l’Italie, deuxième (mais avec un match en moins). Il lui reste deux rencontres à l’extérieur compliquées contre la Norvège, large leader, puis l’Italie, avant un dernier match à domicile contre la Moldavie. Seule la première place qualifie directement pour le prochain Mondial, la seconde étant synonyme de barrage.

De manière plus générale, l’Espagne est en première ligne dans la contestation contre la guerre d’Israël à Gaza. Dernier exemple en date mardi, avec le vote du conseil de l’administration de la RTVE, la télévision publique espagnole, en faveur du retrait de l’Espagne de l’Eurovision 2026 si Israël n’était pas exclu par l’organisateur.