Le diabète de type 5 serait dû à une sous-nutrition chronique durant la grossesse et les deux premières années de vie, associée à des facteurs génétiques.
Mohammad Bashir Aldaher / Mohammad Bash – stock.adobe.com

Des chercheurs appellent à une meilleure reconnaissance de cette variante de la maladie liée à la sous-nutrition, pour mieux en comprendre les mécanismes et développer des traitements plus adaptés.

C’est devenu une préoccupation majeure de santé mondiale : le diabète de type 2 explose depuis les années 1990, touchant désormais un adulte sur neuf à travers la planète, selon le dernier atlas mondial de la Fédération internationale du diabète. Mais dans l’ombre de cette grave maladie associée au surpoids et à la sédentarité, existe une autre variante de la pathologie, causée par… la sous-nutrition.

Sa particularité, qui la distingue des autres types de diabète (1 ou 2 pour les plus connus), a été officialisée par les experts en diabétologie du monde entier réunis en congrès en avril, et fait l’objet ce jeudi d’une publication dans The Lancet Global Health . L’enjeu est grand au vu de la persistance de la malnutrition dans le monde. Les risques associés à un diabète de type 5 non équilibré sont en effet les mêmes que pour les autres diabètes : sensibilité aux infections, problèmes de peau, cécité, insuffisance rénale, neuropathies, infarctus et AVC.

Un développement altéré de cellules du pancréas

Le diabète de type 5, tel…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 78% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous