Entre 5 000 et 8 000 « individus dangereux » « venus mettre le désordre » sont attendus, selon le ministre de l’Intérieur
Entre 5 000 et 8 000 « individus dangereux » « venus mettre le désordre » sont attendus lors de cette journée de mobilisation à travers la France, où jusqu’à 900 000 personnes pourraient descendre dans la rue, une première depuis le mouvement contre les retraites de 2023, qui avait régulièrement réuni un million de manifestants. « La consigne est très très claire : dès qu’il y a le moindre dérapage, il faut que les forces de l’ordre aillent au contact pour interpeller, pour remettre les individus à la justice. Nous serons intraitables », a insisté le ministre de l’Intérieur.
Environ 80 000 policiers et gendarmes sont mobilisés sur l’ensemble du territoire, appuyés par 26 Centaures (dont huit à Paris), les véhicules blindés de la gendarmerie, et dix engins lanceurs d’eau (deux à Paris). Les points d’attention pour les forces de l’ordre restent, comme lors du mouvement « Bloquons Tout » du 10 septembre, les villes de Rennes, Nantes, Toulouse, Dijon, Lyon, Montpellier ou encore Bordeaux.