La mairie de Nantes hissera le drapeau palestinien le 22 septembre, jour de la reconnaissance prévue par la France de l’Etat palestinien, comme l’a proposé le premier secrétaire du parti socialiste (PS) Olivier Faure.
« Oui je vais le faire à Nantes », a affirmé au micro de Franceinfo la maire de la cité des ducs et numéro 2 du parti Johanna Rolland, mentionnant une « mesure symbolique ». « La commune, c’est l’échelon démocratique de base de la République. […] Je crois que ça a du sens, je le ferai sans détour », a-t-elle assuré.
Johanna Rolland « nourrit un climat d’intimidation »
Une annonce qui n’a pas manqué de faire réagir l’opposition nantaise. Sur son compte Facebook, le conseiller municipal Foulques Chombart de Lauwe s’est opposé à cette décision : « Il s’agit d’un acte partisan et dangereux pour la cohésion nationale », a-t-il écrit, accusant la maire socialiste de « nourrir un climat d’intimidation ».
Sur son compte X, le candidat aux prochaines élections municipales de la ville de Nantes, Julien Bainvel s’est indigné. « Je m’oppose fermement à cette annonce », a-t-il commenté, « la justice administrative a ordonné récemment, et à plusieurs reprises, le retrait de drapeaux palestiniens du fronton des mairies, au motif qu’ils portaient gravement atteinte au principe de neutralité des services publics. »