Laurent
Fontaine n’a jamais caché son intérêt pour la politique.
L’ancien complice de
Pascal Bataille, désormais chroniqueur pour
Cyril Hanouna, a surpris en livrant quelques confidences sur
son passé auprès de proches d’Emmanuel
Macron. Invité sur le plateau du Buzz TV, ce mardi 16
septembre, il a expliqué avoir participé à l’aventure d’En
Marche en proposant ses services de coach en
communication.
« J’ai coaché les porte-paroles du président. J’ai adhéré à
En Marche, je le dis de manière très honnête, Renaissance
aujourd’hui. Parce que j’ai cru en Emmanuel
Macron, j’ai trouvé que ce type allait apporter quelque
chose de neuf et de différent, mais évidemment, si c’était refaire,
je le referais », a-t-il expliqué, avant de préciser qu’il
avait agi par conviction avant tout.
Cyril Hanouna le confronte :
« Tu ne regrettes pas ? »
Le soir même, Cyril Hanouna
est revenu sur le sujet dans son émission Tout beau tout
n9uf. Face au nouveau présentateur star de W9, Laurent
Fontaine a confirmé qu’il n’avait aucun regret concernant cet
engagement. « Tu ne regrettes
pas ? », lui a lancé Hanouna. Ce à quoi il a répondu sans
hésiter : « Non, je ne
regrette pas. J’ai même revoté pour lui en 2022.
J’aurais un peu de mal à dire que je regrette. »
Une réponse qui a relancé la
curiosité des chroniqueurs autour de la table, notamment
Gilles Verdez. Ce dernier n’a pas résisté à l’envie de poser la
question que tout le monde attendait : combien Laurent Fontaine
avait gagné en coachant les proches du président
?
De
bénévole… à 700 euros de l’heure !
Pris de court, Laurent
Fontaine a d’abord précisé qu’il avait travaillé bénévolement lors
de la campagne. « Pendant
toute la période d’En Marche, quand j’ai coaché Christophe
Castaner et
Gabriel Attal, les porte-parole du candidat, je n’ai
jamais été payé, je l’ai fait bénévolement et tu pourras
contrôler », a-t-il affirmé, avant d’être interrompu par Jordan
de Luxe, visiblement sceptique.
Mais l’ancien animateur n’a
pas esquivé et a enfin fini par révéler le montant perçu par la
suite. « Pour répondre
complètement à la question, parce que je suis cash, là encore,
ensuite c’était entre 500 et 700 euros de l’heure,
mais quand ils étaient en responsabilité et que j’ai continué à
bosser avec Julien Denormandie par exemple, avec quelques
personnalités qui sont devenues ministres. Donc là, oui, c’était
dans un cadre différent, mais pendant toute la campagne
présidentielle, je l’ai fait gratos. » De quoi provoquer
quelques sourires gênés autour de la table… et beaucoup de
curiosité chez les téléspectateurs