« C’est un moratoire qui ne dit pas son nom », alerte William Arkwright, vice-président du Syndicat des énergies renouvelables (SER) et directeur général d’Engie Green. « Sur les six premiers mois de l’année, seuls 267 mégawatts (MW) de nouvelles capacités éoliennes ont été installées et tout laisse supposer que ce rythme va se maintenir pour atteindre 500 MW sur la totalité de l’année 2025 », a-t-il déploré devant la presse ce jeudi 18 septembre.
Jamais, ou presque, le secteur de l’éolien terrestre tricolore n’a connu un si mauvais cru. Pour cela, il faut remonter vingt ans en arrière aux balbutiements de la filière. En 2005, 412 MW de capacités avaient été raccordés. Par rapport à l’année dernière, le rythme de développement des éoliennes a donc été divisé par deux. Et il ne devrait représenter que 30 % du rythme observé en 2023 et 2022.