Plus de cinquante ans à grimper sur les estrades pour conquérir des mandats et pas un gramme de lassitude, clame-t-il : «J’adore les campagnes électorales !» Un demi-siècle après avoir décroché son premier siège, en battant un curé du canton de Bourg-Saint-Maurice (Savoie), Michel Barnier placarde le même enthousiasme. Il fallait le voir cette semaine, en goguette dans les rues de la capitale avec Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France. Après avoir été éjecté de Matignon par la gauche et le Rassemblement national, en décembre, l’ancien Premier ministre est en campagne, prêt à retrouver les bancs de l’Assemblée nationale, dans le cadre d’une élection législative partielle dans la 2e circonscription de Paris. «Les gens sont chaleureux, ils viennent vers nous», rapporte-t-il. Prodigues de ses souvenirs