DÉCRYPTAGE – Alors que la gauche appelle à les hisser sur les mairies le 22 septembre, jour de la reconnaissance de la Palestine par la France, le ministre de l’Intérieur met son veto. Sans l’assurance d’être entendu par la justice.

Le ministère de l’Intérieur passe à l’offensive sur le front des drapeaux palestiniens qui menacent de flotter en nombre sur les bâtiments publics et en particulier les mairies, dès lundi prochain. Ce jour-là, Emmanuel Macron va reconnaître officiellement l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Dans un télégramme aux préfets daté de jeudi et que Le Figaro s’est procuré, Hugues Moutouh, le secrétaire général de la place Beauvau, rappelle que « le principe de neutralité du service public interdit de tels pavoisements ». Semblant manifestement avoir oublié cette notion de droit élémentaire, et sans comprendre qu’il allait provoquer le vif émoi des Français juifs, le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, a lancé la semaine dernière sur X un appel à « faire flotter le drapeau palestinien sur nos mairies ». Vent debout contre cet « appel politique » qui intervient « en écho au conflit du Proche-Orient », le ministère de l’Intérieur déplore que « la forte…

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Le Figaro

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