Par
Jean-Marc Aubert
Publié le
19 sept. 2025 à 13h46
La quatrième édition de la Nuit du Droit, regroupant tous les acteurs du monde judiciaire, est fixée au jeudi 2 octobre prochain à Montpellier, avec une riche et éclectique programmation. Elle a été dévoilée ce vendredi 19 septembre 2025 à la cour d’appel, autour de Jean-Marc Soriano, le secrétaire général du procureur général – le Premier président Jean-Michel Etcheverry et le procureur général Jean-Marie Beney étaient absents – en présence des partenaires : la chambre régionale des comptes Occitanie, le tribunal administratif, la faculté de droit et des sciences politiques, le barreau, la chambre régionale des notaires et celle des commissaires de justice, le conseil départemental d’accès au droit et le lycée Jean Monnet.
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« Cette Nuit du Droit, une fête réunissant toutes les corporations et les acteurs judiciaires, est l’occasion de présenter aux élèves toutes les branches autour d’une conférence et d’échanges », s’est félicité Joël Planes, le proviseur du lycée Jean Monnet. Pour Marie-Pierre Vedel-Salles, vice-bâtonnier de l’ordre des avocats, « c’est une fête ludique, attractive et pleine d’humanité, montrant que le droit évolue avec la société », lâchant « C’est nuit blanche pour robes noires » qui aurait ravi le regretté Thierry Ardisson. « La Nuit du Droit, c’est la fête de la musique à nous » selon l’avocate Virginie Bertrand qui fait partie de l’organisation.
Pourquoi cette date de début octobre ? Le 4 octobre est la date anniversaire de la Constitution de 1958 et Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, a souhaité que chaque année une soirée programmée début octobre soit consacrée à célébrer le Droit, dont la Constitution est la clé de voûte. Cette initiative a pour objectif de mieux faire connaître le droit, ses principes, ses institutions et ses métiers. En 2024, tous les sites ont été pris d’assaut dès le premier jour des inscriptions, soit au total près de 800 personnes, dont le record devrait être battu le 2 octobre.
Cette année, en effet, la cour d’appel pourra accueillir 600 visiteurs, la bibliothèque des avocats 120, le tribunal administratif 140 et pour la visite historique de l’Écusson, il y a 30 places disponibles. Le clou de cette journée -la Nuit du droit commence à 11h au lycée Jean Monnet- sera, à la cour d’appel, le procès du docteur Marcel Petiot, guillotiné en mai 1946 pour avoir dépouillé et assassiné 26 Juifs sous l’Occupation. Le sort des Juifs est d’actualité avec les conflits sanglants de la guerre entre Israël et le Hamas.
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dans l’Essone avec une publicité nationale à l’époque. Il y aura aussi des Joutes oratoires sur le thème : le télétravail rend-il plus heureux ? L’art contemporain est-il une imposture ? Faut-il vraiment tourner la page ? Des ateliers de lectures théâtralisées de textes « Toutes les voix mènent au Droit » et la projection du moyen métrage « La chrysalide de satin rouge » sont également au programme, sans oublier la plaidoirie Droit de l’Homme, un atelier proposé par le Bureau Artistique de Montpellier présidé par Olivier Bonijol.
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Pour la première fois, un Escape game sera installé à la bibliothèque des avocats pour percer les secrets d’un contrôle des magistrats financiers. Les participants vont s’immerger dans une enquête des contrôleurs de la chambre régionale des comptes et mener leur enquête. Un jeu en équipe, des énigmes à résoudre, des clés à trouver, un dossier à défendre seront au menu. « C’est beaucoup moins sombre que la reconstitution de l’affaire du docteur Petiot ! », a relevé Valérie Renet, la présidente de la CRC Occitanie.
La visite historique dans les artères abritant des lieux du droit sera conduite par l’incontournable Fabrice Bertrand, cet historien montpelliérain qui révèlera différentes anecdotes sur l’histoire du droit.
Soirée bonus à la faculté de droit
Cette année, un bonus est proposé à cette Nuit du Droit, avec une pièce de théâtre « Le Cercle des philosophes disparus » vendredi 3 octobre prochain, à 19h, dans l’amphithéâtre Cambacérès à la faculté de droit. « C’est le fruit d’une rencontre entre des femmes et des hommes qui aiment se retrouver, grâce à une précieuse synergie » a souligné Guylain Clamour, le doyen de la faculté de droit et des sciences politiques.
Pour ce quatrième rendez-vous, les répétitions pour les diverses pièces qui vont être présentées au public ont commencé. Un public attendu encore très nombreux qui se ruent chaque année sur le site des inscriptions – obligatoires – dès sa mise en ligne.
Pour les infos sur les lieux, les horaires c’est ICI.
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