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La délégation de l’Union européenne (UE) en Suisse est à un jet de pierre du Département fédéral des affaires étrangères, et à moins de 500 mètres du parlement. Jeudi matin, Andreas Künne était reçu par la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, pour présenter ses lettres de créance comme le veut le protocole pour tout renouvellement d’ambassadeur. S’en est suivie une courte conversation, qualifiée d’«amicale» et «constructive» par celui qui a déposé ses valises dans la capitale le jour de son 59e anniversaire, le 1er septembre.

«La Suisse et l’UE ont des valeurs et des intérêts communs, explique cet Allemand parfaitement francophone. Les deux parties veulent construire de nouvelles bases pour une relation qui est devenue beaucoup plus importante qu’il y a 10 ans.» Pourquoi? «La situation géopolitique l’exige. C’est plus compliqué pour les deux parties, il y a une nécessité réciproque de stabiliser et développer la relation.» Andreas Künne a grandi non loin de la frontière avec l’Allemagne de l’Est. Adolescent, en se promenant le long de la frontière, il pouvait observer les soldats est-allemands et russes. «C’est ce qui explique mon intérêt pour la géopolitique.» En 1989, il était à Hambourg. Personne n’arrivait à croire que le régime communiste s’était effondré en quelques semaines, se souvient-il.