Au sortir des Essais Libres 2 du GP d’Azerbaïdjan 2025 de F1, le leader du championnat du monde Oscar Piastri était sous enquête des commissaires pour une potentielle infraction sous drapeau jaune. L’incident, noté pendant la séance, a entraîné une convocation de l’Australien dans le bureau des officiels à 15h40, heure française.

Plus précisément, il était reproché à Piastri de ne pas avoir suffisamment ralenti sous drapeau jaune lors de cette seconde séance de l’épreuve, à 14h33 précisément, alors qu’il passait dans le premier virage et qu’une voiture venait de tirer tout droit dans l’échappatoire. Il s’agissait d’une présomption d’infraction à l’article 2.5.5 b du Code Sportif International de la FIA. 

Les commissaires ont bien sanctionné le prétendant au titre mais d’une réprimande seulement, sa première de la saison, constatant qu’il y avait bien eu infraction, mais que celle-ci se logeait en réalité dans un timing qui rendait quasi impossible pour Piastri d’y réagir correctement. Il n’a par ailleurs pas reçu de point de pénalité sur sa licence.

Voici comment la décision a été justifiée : « Un drapeau jaune a été déployé au poste de contrôle 1.2 et une lumière verte a été allumée au panneau lumineux 3. Les pilotes avaient reçu pour instruction de respecter les consignes applicables en cas de drapeau jaune dès qu’ils voyaient une lumière verte, même s’ils n’avaient pas vu le drapeau jaune [qui la justifiait]. »

Oscar Piastri (McLaren)

Oscar Piastri (McLaren)

Photo de: Mark Thompson – Getty Images

« Dans le cas présent, le pilote avait dépassé le poste de commissaire 1.2 lorsque le drapeau jaune a été brandi pour la première fois, mais il a pu voir la lumière verte au panneau lumineux 3. Le drapeau jaune a été retiré moins d’une seconde après que le feu vert soit devenu visible pour le pilote. »

« Par conséquent, techniquement, il y a eu violation du règlement, mais en raison des circonstances atténuantes susmentionnées, la sanction infligée est réduite à une réprimande. Cette décision est conforme à celle prise lors d’incidents similaires antérieurs. »

Pour rappel, selon l’un des deux documents publiés plus tôt dans l’année par la FIA pour des questions de transparence du travail des commissaires, un ralentissement jugé insuffisant sous simple drapeau jaune, même lors des séances d’essais libres, peut entraîner cinq places de recul sur la grille et deux points de pénalité sur la Super Licence, cette sanction de base pouvant ensuite être minorée ou majorée en fonction de circonstances atténuantes ou aggravantes.

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