Revenu à temps plein dans son fauteuil de maire, à Pau, tableau du roi béarnais Henri IV en fond, François Bayrou a présidé vendredi soir son premier conseil municipal post-Matignon, désormais «débarrassé de la présence un peu obsédante de caméras outrancières».
Un conseil chaotique, comme l’avaient prédit ses opposants. Après énumération des projets municipaux en cours et des événements réussis de l’été et de la rentrée, l’ex-Premier ministre est revenu de lui-même sur «la polémique […] dépassant le sommet du ridicule» de la «splendeur» de son bureau, dont la rénovation – encore en attente – est chiffrée à 40 000 euros. Sur quoi il a enjoint chaque participant au conseil à «regarder l’état du bureau», vidéo à l’appui, avec montage des différents travaux réalisés dans le patrimoine immobilier de la ville, sur fond de musique d’ascenseur. «Je vais organiser une visite pour tous ceux qui voudront», a ironisé le maire de Pau.
Passé cet épisode, François Bayrou a immédiatement été pris à partie