Les États-Unis sont venus à bout de l’Angleterre (2-0), ce samedi à Shenzhen (Chine), et vont retrouver l’Italie en finale de la Billie Jean King Cup.

Pour la première édition à Shenzhen de la Billie Jean King Cup, les organisateurs pouvaient difficilement rêver meilleure affiche : la finale de l’ex-Fed Cup opposera dimanche les États-Unis, 18 fois vainqueurs, à l’Italie, championne en titre.

Les troupes de la capitaine Lindsay Davenport ont gagné samedi le droit de défier pour le titre les lauréates sortantes en dominant la Grande-Bretagne (2-0) en demi-finale. Non sans peine, Jessica Pegula (7e mondiale) a apporté le point décisif aux Américaines en battant la N.1 britannique Katie Boulter (55e) 3-6, 6-4, 6-2.


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Plus tôt dans la journée, Emma Navarro (18e) avait également pris le meilleur en trois sets sur la Britannique Sonay Kartal (82e), dominée 3-6, 6-4, 6-3. «Je ne voulais vraiment pas que la demi-finale se joue au double décisif», a assuré Jessica Pegula deux jours après un quart de finale contre le Kazakhstan qu’elle avait justement dû conclure en double avec Taylor Townsend faute d’avoir su remporter son match de simple. «J’avais à cœur de prouver que je ne suis pas N.1 de cette équipe pour rien», a insisté l’Américaine en conférence de presse.

Même privée de la N.3 mondiale Coco Gauff et de la lauréate de l’Open d’Australie Madison Keys (6e), voilà la «Team USA» de retour en finale de la compétition pour la première fois depuis 2018. Pour décrocher dimanche à partir de 17h00 locales (9h en France) une première couronne depuis 2017, les Américaines devront vaincre l’Italie, quintuple lauréate de la compétition.

«Historique pour le tennis italien»

Emmenée par sa N.1 Jasmine Paolini (8e mondiale), la sélection transalpine a renversé vendredi une demi-finale mal engagée contre l’Ukraine d’Elina Svitolina (13e) pour s’imposer 2-1 et se qualifier pour sa troisième finale d’affilée en BJK Cup.

Pour la capitaine italienne Tathiana Garbin, «l’époque est historique pour le tennis italien, et pas que chez les messieurs» où le N.2 mondial Jannik Sinner bat record sur record. «J’aime avoir ces filles à mes côtés. Elles se battent pour chaque balle; chaque fois qu’elles revêtent le maillot national, elles gagnent en efficacité», a estimé celle qui dirige la sélection transalpine depuis 2017.

Italiennes et Américaines,se sont affrontées à 14 reprises depuis la création de la Fed Cup en 1963. Les secondes se sont imposées à neuf reprises, mais les premières ont battu deux fois les Etats-Unis en finale de la compétition, en 2009 et 2010. «On a l’occasion de se tester contre une des meilleures équipes au monde», a salivé Jessica Pegula en prévision de la finale. «J’ai hâte d’y être!»


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Après leur défaite contre les Etats-Unis, les Britanniques ont elles échoué samedi pour la troisième fois en quatre ans en demi-finales de la compétition. Elles devront attendre au moins jusqu’à l’édition 2026 pour tenter de soulever pour la première fois le trophée, après avoir perdu quatre finales (1967, 1971, 1972, 1981) du temps où la compétition se jouait sous un format différent.