La ville russe de Volgograd fut le théâtre de l’un des affrontements militaires les plus sanglants de l’histoire mondiale : la bataille de Stalingrad (du nom que portait la ville en 1943). Elle dura sept mois et fit un demi-million de morts côté soviétique. Plus de quatre-vingts ans plus tard, l’équivalent russe de Facebook est inondé de campagnes de recrutement du gouvernement appelant les hommes de Volgograd à s’engager dans l’armée et à combattre en Ukraine.

“Appel à tous les hommes de 18 à 63 ans, même porteurs de maladies (VIH, hépatite, etc.). Les personnes en liberté conditionnelle et les détenus sont aussi acceptés”, peut-on lire sur une annonce publiée sur Vkontakte – ou VK. Avoir les pieds plats, un handicap intellectuel ou être étranger n’est pas non plus un problème.

Et vous pouvez toucher le jackpot. Un post annonce 8 millions de roubles [environ 85 000 euros] pour la première année – soit plus de dix fois le salaire annuel moyen dans la région en 2024 [7 500 euros]. Ces soldes mirobolantes expliquent en partie comment l’économie de guerre de la Russie a créé une nouvelle classe moyenne dans le pays.

La crise n’a pas eu lieu

Les appels à s’engager fleurissent alors que Donald Trump et les dirigeants européens essaient d’arracher des négociations de paix à la Russie

Cet article est réservé aux abonnés.

Lisez la suite et accédez à une sélection unique d’articles traduits de la presse étrangère.

Lire l’article original

Nos lecteurs ont lu aussi

Source de l’article

The Sunday Telegraph (Londres)

Créé en 1961, le titre est la version dominicale du grand quotidien conservateur The Daily Telegraph. Il suit une ligne éditoriale similaire (The Sunday Telegraph partage d’ailleurs le même site que The Daily Telegraph), atlantiste et eurosceptique, résolument engagé contre tout rapprochement du Royaume-Uni avec l’Union européenne depuis le Brexit. Dans le cadre de la guerre en Ukraine, cet hebdomadaire adopte une ligne particulièrement offensive vis-à-vis du Kremlin.

Lire la suite

Nos services