Le talk-show de la journaliste a fait son retour à l’antenne, samedi soir. Une rentrée pleine de surprises.

Deux nouveaux chroniqueurs, l’annonce poétique d’un heureux événement, une Léa Salamé taquinée pour sa bourde au JT face à Marion Cotillard. Bref, ce fut, ce samedi 20 septembre, une rentrée en fanfare pour le talk-show de France 2, qui entre dans sa quatrième saison. Voici les moments marquants de ce retour à l’antenne. Les spectateurs étaient au rendez-vous avec 900.000 fidèles devant leur poste.

«Ça va ?» : Léa Salamé taquinée par ses chroniqueurs

Sous le feu des réseaux sociaux depuis son interview maladroite avec Marion Cotillard, dans laquelle elle l’interrogeait sur sa rupture avec Guillaume Canet, Léa Salamé n’a pas esquivé les clins d’œil vis-à-vis de cette séquence devenue virale. Et ce dès les premières minutes de l’émission. Retrouvant ses chroniqueurs après la grande coupure estivale des vacances, Léa Salamé salue Paul de Saint Sernin d’un «ça va ?» . Le jeune homme d’enchaîner avec un «Et vous ?» et déclenche l’hilarité du public. Promis pourtant, «il ne s’agit pas d’une vanne ! » même si l’échange reprend mot pour mot la question posée par Léa Salamé à Marion Cotillard.


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Paul de Saint Sernin essaie de clarifier : «Si c’était une blague, je l’aurai mieux appuyée ’Et vous comment allez-vous ?». Après une micro seconde de battement, Léa Salamé reprend du tac au tac : «Pas de commentaire».

Mais la plaisanterie a repris quelques minutes plus tard alors que les invités prenaient place en plateau et que Léa Salamé accueillait la journaliste Audrey Crespo-Maraveuve de Thierry Ardisson. «Je vais poser la question puisque Léa ne peut plus la poser : Comment allez-vous Audrey ?», a glissé le nouveau venu de la bande Hugo Clément.

De nouveaux chroniqueurs

Cette saison 4 accueille deux nouveaux visages. D’une part le journaliste et militant écologiste Hugo Clément, venu animer une séquence, pour laquelle il a choisi plusieurs objets fétiche en lien avec les invités de la semaine. En l’occurrence un bracelet et un modem. Il a aussi présenté à la chanteuse Zaz une boîte.

Léa Salamé a aussi intronisé l’arrivée de Guillaume de Saint Sernin, le petit frère de Paul de Saint Sernin, son «sniper» et M. Blagues de l’émission. «Vous êtes tous beaux dans la famille», a-t-elle remarqué, tandis que Guillaume, comédien, cabotinait en promettant des blagues plus drôles que son aîné.

Un heureux événement

La chroniqueuse Charlotte Dhenaux a fait une entrée en fanfare et dévoilé sa grossesse. Après avoir simulé un saut en parachute en avion dans une séquence préenregistrée, elle est arrivée sur le plateau portant dans ses bras son encombrant parachute. Avant de dévoiler son ventre arrondi. «Putain, il y a un truc qui est resté accroché, faites quelque chose, enlevez-moi ce truc», a lancé Charlotte Dhenauxr. «Vous êtes enceinte, Charlotte !»”, s’est écriée Léa Salamé, avant de la féliciter. «Oh la tuile, c’est pour ça que je me sentais un peu barbouillée», a commenté la future maman, «Là, c’est vraiment sûr, pas besoin de faire un test. Il n’y a pas de doute. Là, on y est», a diagnostiqué Léa Salamé avant que sa collaboratrice ne dédie sa chronique à cette grossesse en poème et musique.


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«Être enceinte, c’est comme sauter en parachute sans parachute. On développe une prégnance infinie pour une personne qui n’existe pas encore. On devient une louve, mais on est aussi englué dans une fragilité indicible et les boutons d’acné reviennent, on porte des bas de contention», a résumé Charlotte Dhenaux, qui avoue un désir inassouvi pour les fromages non pasteurisés. À commencer par le Briat Savarin truffé. Avant de mettre en garde et de rendre un hommage touchant aux femmes souffrant d’infertilité, enchaînant les fausses couches comme celle qui ne souhaitent pas devenir mère : «Parce qu’on n’est pas qu’un ventre, on a aussi une place dans la société». Peu d’yeux secs restaient en plateau.

L’hommage à Thierry Ardisson

Léa Salamé a tenu à inviter Audrey Crespo-Mara car il lui semblait «inconcevable» de faire la rentrée de «Quelle Époque !» sans parler de celui qui a réinventé et repopularisé le format du talk-show nocturne. «C’est douloureux de vivre sans Thierry. Nous étions fusionnels. L’absence est un vide immense. Mais j’ai la chance d’être entourée par mes parents, nos amis, mes fils et les enfants de Thierry avec qui je m’entends bien. Mais cela ne le remplace pas», a soufflé d’une voix vacillante Audrey Crespo-Mara. «On s’aimait éperdument depuis seize ans. Même si c’est court dans une vie, c’est un miracle, nous étions comme deux âmes sœur». «Cet amour rêvé m’a donné confiance en moi et depuis qu’il est parti, cela m’insuffle beaucoup de force. J’ai besoin d’être chez lui, de sentir son parfum. C’est vital».

Plus tard, la journaliste de TF1 a évoqué la maladie de Thierry Ardisson, au cœur de son documentaire La face cachée de l’homme en noir, et a rendu un hommage émouvant aux équipes médicales qui ont accompagné son époux jusqu’au bout. «Le dévouement des soignants était exceptionnel et je le chéris. ils ont un supplément d’âme»