D’après le ministère des sports, à 14 ans, près d’un collégien sur cinq n’a pas d’activité sportive régulière. La raison ? Un coût considéré par beaucoup de famille comme prohibitif. À titre d’exemple, le coût d’une adhésion à un club de foot (avec licence) approche les 150 € pour un jeune de 14 ans. Même chose pour le tennis puisque la fédération, la ligue régionale puis le club prélèvent chacun leur part. Sans parler de l’équipement, des frais de transport…

70 € de réduction sur l’inscription

Lancé en 2021, le Pass’Sport est un incontournable. Concrètement, il s’agit d’une aide financière de 70 € qui permet, sous critères, aux jeunes (du moins leurs familles) de pouvoir financer tout ou partie de leur inscription sportive. Et ça marche ! Depuis, sa création, ce dispositif a permis à plus de 3, 5 millions de jeunes, de 14 à 28 ans, de pouvoir s’inscrire dans l’un des 85 000 clubs et salle de sport partenaires. Pour pouvoir bénéficier de cette aide, il faut être soit âgé de 14 à 17 ans et percevoir l’ARS (Allocation de rentrée scolaire) ou des bourses. Les jeunes en situation de handicap sont également éligibles à ce dispositif. Un site Internet dédié est consultable à l’adresse suivante www.pass.sports.gouv.fr

Des coups de pouce locaux et cumulables

Outre le Pass’Sport, d’autres dispositifs existent au niveau local. Dans toute la France, des collectivités mettent ainsi la main à la poche afin d’encourager les plus jeunes à pratiquer régulièrement une activité physique.

Ce fut notamment le cas du département de l’Ille-et-Vilaine jusqu’en 2024 avec le Coupon Sports (20 ou 40 €) qui permettait d’aider les familles bénéficiaires de l’ARS à payer les coûts d’adhésion à une association sportive. La ville de Paris, elle, propose Réduc’Sport soit un bon de 50 € pour les jeunes de 6 à 17 ans cumulable avec le Pass’Sport.

A noter enfin que la Caf ou la MSA peuvent également accorder des aides aux loisirs pour les enfants (aide au temps libre, bons loisirs, forfaits loisirs jeunes… De même que certains comités d’entreprises (remboursements partiels) ou CCAS (Centre Communal d’Action Sociale).