L’ex-Premier ministre Michel Barnier (Les Républicains) a annoncé dimanche 21 septembre être arrivé « très largement » en tête au premier tour de la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris.

STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

L’ex-Premier ministre Michel Barnier (Les Républicains) a annoncé dimanche 21 septembre être arrivé « très largement » en tête au premier tour de la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris.

POLITIQUE – Bientôt le seul député LR de la capitale ? L’ex-Premier ministre Michel Barnier (Les Républicains) a annoncé ce dimanche 21 septembre au soir être arrivé largement en tête, avec « plus de 45 % » des voix, du premier tour de la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris (Ve, VIe et VIIe arrondissements de la capitale). Le candidat LR affrontera au second tour dimanche prochain la socialiste Frédérique Bredin. Le vote a été marqué par « une très forte abstention » de près de 75 %.

Le patron des LR et ministre démissionnaire de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a été le premier à annoncer la nouvelle sur X (ex-Twitter) : « Les électeurs de la deuxième circonscription de Paris ont placé Michel Barnier très largement en tête du premier tour de l’élection législative partielle ». Dans la foulée, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a également félicité Michel Barnier.

Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, a aussi adressé ses « félicitations » à Michel Barnier dans un message publié sur X.

Message de Rachida Dati après des mois compliqués

Le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République apparaît désormais bien placé pour devenir le seul député LR de la capitale, dont les 18 circonscriptions sont partagées depuis 2022 entre la gauche et les macronistes.

Si Renaissance a consenti à soutenir Michel Barnier dans cette circonscription qu’elle tenait pourtant depuis huit ans, la décision de l’ancien négociateur du Brexit de prendre comme suppléante Florence Berthout, membre du parti Horizons, a passablement irrité.

Michel Barnier, 74 ans, avait en outre dû affronter le courroux de la maire LR du 7e arrondissement, Rachida Dati, qui avait menacé de se présenter face à lui, le soupçonnant d’avoir des ambitions municipales et lui reprochant son manque d’ancrage parisien. Elle s’était finalement désistée, en échange de la garantie d’être la candidate officielle de LR pour les municipales de 2026 à Paris.

Visiblement pas rancunière, Rachida Dati lui a adressé ses « félicitations » ce dimanche soir, notant « un score remarquable de 58,5 % dans le 7e arrondissement », dont elle est maire.

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Celui qui avait fait de la Savoie son fief électoral pendant des années – député, sénateur, président de l’assemblée départementale – avait assuré vivre « depuis douze ans » dans cette circonscription des beaux quartiers de la rive gauche de la capitale, qui longe la Seine du jardin du Luxembourg à la Tour Eiffel, pour justifier sa candidature. Mais c’est à la faveur d’une procuration donnée par « un ami » qu’il s’est rendu aux urnes dimanche, faute d’inscription sur les listes électorales parisiennes.

Face à lui au second tour, la socialiste Frédérique Bredin, 68 ans, a également déjà connu le Palais Bourbon en tant que députée de Seine-Maritime. L’ancienne ministre de la Jeunesse et des Sports (1991-1993) fut également maire de Fécamp, députée européenne, avant de prendre la tête du Centre national du cinéma entre 2013 et 2019. Lors de cette campagne, elle a reçu le soutien de l’ancien député macroniste de la circonscription entre 2017 et 2024, Gilles Le Gendre.