«Humilité» : en mars, les animateurs d’un point presse du parti Renaissance consacré aux prochaines municipales en avaient fait une valeur cardinale. Et pour cause. Quelques chiffres résument crûment l’échec du macronisme à s’ancrer localement depuis huit ans. En 2019, Stanislas Guerini, le patron de La République en Marche (LREM), ancêtre de Renaissance, voulait «multiplier par cinq les 2 000 conseillers municipaux LREM». La semaine dernière, les équipes d’Attal ne revendiquaient plus qu’un millier d’élus municipaux sortants et ne se hasardaient guère à fixer un objectif à atteindre. «On assume de dire que Renaissance est encore un parti en phase d’implantation», admet-on au siège du parti.

D’implantation, ou d’effacement ? En 2020, le camp présidentiel faisait cavalier seul dans les métropoles, avec le succès qu’on sait. En mars 2026, il faudra une loupe