Par

Léa Pippinato

Publié le

22 sept. 2025 à 18h48

Ce dimanche 21 septembre 2025, vers minuit et demi, les agents du GSRI (groupement de sûreté résidentielle inter-bailleurs) patrouillent avenue du Biterrois, à Montpellier. Trois hommes attirent leur attention. Deux sont calmes. Le troisième, âgé de 36 ans, parle très fort. Son état d’ivresse ne fait aucun doute.

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Invité à quitter les lieux, l’homme accepte, mais s’en prend au mobilier urbain. Il arrache un rétroviseur puis frappe un second véhicule, sans parvenir à l’abîmer totalement. La police nationale est appelée en renfort. Lors de son interpellation, il insulte copieusement un fonctionnaire et le menace de mort. Placé en garde à vue, il refuse de souffler dans l’éthylotest. Il reste silencieux aux auditions et réclame à plusieurs reprises de sortir de la cellule. Il devra finalement répondre de ses actes lors d’une COPJ (convocation par officier de police judiciaire) fixée au 16 décembre.

Un coup de pied et des provocations

Deux jours plus tôt, le 19 septembre à 11h30, un autre homme se fait remarquer route de Mende. Un témoin le surprend en train de donner un violent coup de pied dans une porte de garage. L’homme ne se démonte pas. Quand on lui fait la remarque, il répond par la provocation. Sur son chemin, il dégrade un véhicule. Les policiers nationaux le contrôlent. Le ton monte aussitôt. L’individu refuse d’obtempérer. Il explique « ne pas aimer la police, qu’il déteste les gens et que tout le monde l’agace. » L’affaire ne tarde pas à être jugée. L’homme est déféré dès le lendemain 11h devant le tribunal judiciaire de Montpellier.

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