par Business AM
publié le lundi 22 septembre 2025 à 19:00 •
2 min de lecture
Principaux renseignements
- Christine Lagarde plaide pour un renforcement de la position de l’euro sur la scène mondiale.
- La vision de Christine Lagarde se heurte à des obstacles dus aux différentes priorités nationales au sein de la zone euro.
- Bien qu’il soit la deuxième monnaie la plus échangée, l’euro n’a pas encore atteint la domination du dollar américain.
Face à l’évolution du paysage du commerce international due à la politique de l’ancien président américain Donald Trump, Christine Lagarde, la directrice de la Banque centrale européenne, a exhorté les dirigeants européens à renforcer la position de l’euro sur la scène mondiale. Elle envisage ce moment comme un « moment global de l’euro », où l’Europe peut exercer une plus grande influence financière.
La vision de Lagarde se heurte à des obstacles
La vision de Lagarde se heurte à des obstacles liés aux différences de priorités nationales au sein de la zone euro. Alors qu’elle préconise des mesures telles que l’émission conjointe de titres de créance et des réformes financières, ces propositions se heurtent à la résistance des capitales européennes qui privilégient leurs propres intérêts nationaux plutôt qu’un système monétaire unifié. Par conséquent, les progrès vers un euro plus fort restent lents.
L’euro, bien qu’il soit la deuxième monnaie la plus échangée dans le monde, n’a pas encore atteint la position dominante du dollar américain. Les appels persistants de Lagarde à l’action soulignent les défis permanents auxquels l’Europe est confrontée dans l’unification de ses systèmes économiques et monétaires. Le continent cherche à renforcer l’attrait mondial de l’euro et à en faire une force de premier plan dans la finance internationale. (uv)
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