l’essentiel
Nouvelle entraîneur, effectif rajeuni : la saison qui débute vendredi sera celle de la transition, avant de viser plus haut.

Il y a des intersaisons qui s’annoncent délicates. Le départ d’un entraîneur, une équipe « une » qui perd les trois quarts de son effectif… un scénario digne d’un film catastrophe. Mais à Cadalen, on a l’habitude de relever les défis. Voilà plus de trente ans que le club de volley porte haut les couleurs de la commune, jusqu’en championnat de France il y a encore quelques saisons. Alors, les coups durs, on les affronte, et parfois, la chance donne un petit coup de pouce.

Cet été, elle a pris le visage de Lacey Bell, la nouvelle coach de l’équipe féminine de Prénationale. Son CV a de quoi rassurer : installée en France depuis 2006, elle cumule quinze années de haut niveau entre les États-Unis, l’Espagne et la France. À cela s’ajoutent plusieurs expériences comme entraîneure, dont les deux dernières à la tête d’une équipe universitaire américaine de D1.
« L’objectif sera le maintien. Nous avons un groupe très jeune qui devra s’aguerrir aux côtés de quelques joueuses expérimentées », explique la technicienne, actuellement en formation pour son diplôme d’entraîneur national. Enseignante de métier et passionnée de volley, elle insiste sur l’importance de la transmission mais aussi de « l’acceptation de la faute, dont il ne faut pas avoir peur ».

Dans un sport où personne ne peut se cacher, rappelle-t-elle, « le ballon trouve toujours l’élément le plus faible ». À ses côtés, Justine Viala, 21 ans, symbolise cette jeunesse ambitieuse. Joueuse de l’équipe première, elle encadre en parallèle les moins de 18 ans et finalise son diplôme d’entraîneur régional.

Elle trouvera en la nouvelle coach une source d’inspiration. Pour le président Fabrice Mortelette, l’arrivée de Lacey Bell est un vrai soulagement : « Nous pouvons compter sur une coach expérimentée et habituée au haut niveau. » Le Cadalen Volley-Ball sera représenté dans presque toutes les catégories, des équipes mixtes 7-11 ans aux féminines moins de 18 ans, en passant par les seniors. Seuls les 13 ans manquent à l’appel cette saison.

Si, vu de l’extérieur, la longévité du club à ce niveau peut sembler miraculeuse, le président tient à rappeler « que tout cela est rendu possible grâce au soutien de la municipalité, des partenaires et surtout des nombreux bénévoles qui se mobilisent tout au long de l’année ». Un cocktail indispensable pour un club qui repose uniquement sur l’amateurisme.
P.O.
Prochain rendez-vous à domicile, samedi 27 septembre à 20h. Cadalen reçoit Puygouzon-Labastide de Lévis.